Jess Rosiello : "La route vers Tokyo est encore longue..."
Le karatéka carolo a décroché un top 10 pour son premier championnat du monde chez les seniors.
- Publié le 21-11-2018 à 08h02
- Mis à jour le 21-11-2018 à 10h13
Le karatéka carolo a décroché un top 10 pour son premier championnat du monde chez les seniors. Pour sa première participation à un championnat du monde chez les seniors, le karatéka carolo Jess Rosiello s’est classé 9e dans sa catégorie des -67 kg.
Jess, comment jugez-vous votre parcours dans ce championnat du monde ?
"Je suis content car, malgré un tirage assez difficile, j’ai su bien m’en sortir en pratiquant mon karaté. J’avais de très bonnes sensations et me sentais bien dans ma tête. J’ai sorti le n°4 mondial qui était aussi le vice-champion du monde en titre, le Hongrois Tadissi. J’avoue que je suis quand même un peu déçu de mon dernier combat contre l’Égyptien Elsawy, 6e mondial, car j’ai dû en enchaîner plusieurs d’affilée et je manquais de fraîcheur, ce qui n’était pas son cas. Il était à ma portée et ça me laisse un petit goût amer en bouche car la médaille n’était finalement pas si loin."
Vous aviez pourtant été battu dès votre premier combat.
"Oui j’ai eu le malheur d’hériter d’entrée du n°2 mondial, Vinicius Figueira. Je n’ai perdu que 1-0. Je suis alors passé par la cage repêchage. Je ne nourris pas trop de regrets. J’ai tout donné. Mon moment fort restera ma victoire contre le Hongrois."
Votre parcours devrait vous faire monter au classement mondial.
"J’étais 30e. Je devrais probablement figurer aux alentours de la 25e place mais mon objectif est d’encore aller plus haut."
Rêvez-vous désormais des Jeux olympiques ?
"Honnêtement, je préfère ne pas trop penser aux Jeux de Tokyo. La route est encore longue. Une sélection est possible mais on verra. Je veux simplement continuer sur ma lancée, me donner à fond comme je l’ai toujours fait et performer un maximum lors des grosses compétitions internationales et autres championnats du plus haut niveau."
Un encadrement au top
L’entraîneur de Jess est aussi son papa, Massimo, qui gère le Wakaï Team. Il l’a accompagné à Madrid. “Jess était tout près du podium, c’est vrai, mais ce n’est que partie remise. Il n’a pas été aidé par le tirage au sort mais c’est le sport. J’ai vu un Jess malin, fort techniquement et mentalement. Le meilleur est à venir.”
Jess s’est doté d’une structure très pro autour de lui pour atteindre ses objectifs : Matthieu Buelens pour la préparation physique depuis plus de 5 ans, Serge Pieters pour le suivi diététique, le staff médical du Charleroi Sport Santé (CHU) avec entre autres Cédric Thys (kiné et ostéopathe), Jordan Beguin (kiné) et Frédéric Borlée (médecin).