D2 amateurs : À l'Olympic, c'est : "De loin la saison la plus difficile..."
Depuis qu’il est en équipe fanion de l’Olympic, Giorlando n’a jamais connu ça !
- Publié le 13-11-2018 à 12h37
- Mis à jour le 13-11-2018 à 12h39
Depuis qu’il est en équipe fanion de l’Olympic, Giorlando n’a jamais connu ça ! Avec le petit point glané en déplacement à Rebecq, face à une équipe locale confrontée à une cascade de forfaits, l’Olympic de Charleroi n’a pas vraiment avancé au classement et reste bien loin d’un groupe de ténors auquel il espérait appartenir au départ de la saison, dans une D2 amateurs à deux vitesses.
Lucas Giorlando (23 ans) en est bien conscient. "Nous avons clairement perdu deux points à Rebecq, car nous avons produit du jeu et dominé les échanges, surtout en deuxième mi-temps", confirme le médian qui a distribué des bons ballons à profusion à destination de ses attaquants ; en vain.
Sans oublier les nombreuses phases arrêtées qu’il a souvent bien bottées, mais qui n’ont guère été exploitées par ses coéquipiers.
"C’est frustrant, mais au moins, cette fois, la mentalité y était. Elle nous a permis de sauver un point tout compte fait."
C’est Lucas qui a inscrit le but de l’égalisation. "J’aurais préféré gagner et ne pas marquer. Mais bon, on doit retenir le positif et tenter d’enfin décrocher une troisième victoire pour pouvoir décoller au classement le week-end prochain, face à Waremme, un adversaire direct. C’est ma quatrième saison en équipe fanion à l’Olympic, mais c’est de loin la plus difficile", lance-t-il. "Avant, j’ai été champion, une fois deuxième et une fois troisième ; avec deux participations à des tours finals à la clé. C’est dire si j’avais été gâté jusqu’ici. Mais là, c’est compliqué. Nous déplorons pas mal de blessés et Jatta, notre buteur patenté les saisons précédentes, n’a pas été remplacé, même si tout le monde donne le maximum. Il nous manque toujours un petit quelque chose. Nous gagnons si difficilement un match. Avec un finisseur dans le grand rectangle opposé, tout serait certainement plus facile, mais actuellement, nous n’en avons pas et nous devons continuer à nous débrouiller autrement."