C'est la fin du duo Petaccia-Arslan à l'Entente binchoise: "On en discutait avec le staff depuis 3 semaines"
Anthony Petaccia et Mike Arslan n’ont pas survécu au maigre 4/21 de l’Entente
- Publié le 23-10-2018 à 09h33
- Mis à jour le 24-10-2018 à 14h05
Anthony Petaccia et Mike Arslan n’ont pas survécu au maigre 4/21 de l’Entente Dimanche, le destin d’Anthony Petaccia et de Mike Arslan semblait incertain à la tête de l’Entente binchoise. Si la direction voulait d’abord attendre avant de prendre une décision, lundi après-midi elle a finalement mis fin à sa collaboration avec le duo Petaccia-Arslan, installé il y a trois ans et demi.
Alors qu’on se félicitait à la Case d’enfin travailler dans la continuité avec un staff qui avait jusqu’à présent réussi de bons résultats (dont un titre en P1 et le retour en série nationale), elle estimait ne plus trop avoir de choix. Se séparer d’Arslan, c’est aussi se séparer d’un joueur qui a marqué l’histoire du club et qui incarnait le club et la mentalité de Levalois très importante aux yeux des supporters. "La première chose à dire est que je les remercie pour le bon travail qu’ils ont fait durant ces trois ans et demi", souffle Bernard Braglia, le manager général.
N’est-ce pas précipité alors qu’on n’a pas encore joué dix matches ?
"Non, je ne pense pas. Je préfère travailler dans la durée mais là, cela fait trois semaines qu’on livre des analyses, qu’on fait des constatations, qu’on tire des conclusions et qu’on en discutait avec eux. Si les résultats et les points avaient suivi, nous n’en serions pas arrivés là. Avec les mauvais résultats, c’est aussi tout le développement d’un club qui est en péril. Plus on attendait, pire aurait pu être la situation."
Comment expliquez-vous ce début de saison ?
"Ça ne tourne pas. Contre le Symphorinois, j’ai d’abord vu une équipe fébrile et ensuite volontaire. Je ne pense pas que le groupe sabote les matches. L’envie y était mais elle était fébrile."
Pourtant, le groupe semblait plus qualitatif et armé pour rééditer une belle saison.
"Ce qui est clair, c’est qu’on ne s’attendait pas à ça au vu de la qualité. Tout le monde reconnaissait qu’on avait un groupe plus talentueux. C’est surtout du point de vue mental que cela coince. Et dans ces cas-là, c’est toujours plus compliqué de virer toute l’équipe."
Et maintenant, quel profil recherchez-vous ?
"Nous devons encore analyser les différents CV. J’en avais déjà reçu avant même qu’on envisage de prendre une telle décision. Le staff le savait d’ailleurs."