Ballau Basket Club

"Je faisais de la danse. Ce n’est que vers 10 ans que j’ai voulu faire comme mon frère, Laurent : aller jouer à la Docherie. Et je n’ai plus su m’en passer", se souvient l’aînée des Ballau.

Depuis, elle a fait un sacré bout de chemin pour se retrouver en D1. "J’ai même disputé la finale de l’Eurocoupe avec Braine, remporté le championnat et la Coupe de Belgique avec cette même équipe."

Un véritable modèle pour les deux petits derniers de la famille, Tom et Guillaume. Dès qu’ils ont un moment libre, les frérots filent d’ailleurs voir ses matches avec les Spirou Ladies.

"Si je dois retirer un enseignement de la carrière de ma grande sœur et de mon grand frère, c’est l’entraînement, la persévérance", souligne Tom, 21 ans.

Ce dernier a d’ailleurs eu le bonheur d’affronter Laurent il n’y a pas si longtemps que cela. Un moment qui reste gravé dans sa mémoire.

"C’était vraiment spécial de pouvoir me mesurer à lui qui a joué aussi à du haut niveau. J’ai voulu montrer les crocs et prouver ce que je savais faire", relate-t-il. Mais Tom a également joué avec le petit dernier de la bande, Guillaume, 18 ans. Lui aussi est tombé dans le panier quand il était petit. "Je crois même que le premier cadeau que j’ai reçu, c’était une balle de basket", se souvient le cadet de la famille.

Tout comme ses frères et sœur, il a arpenté les parquets en compagnie de son papa étant jeune et c’est tout naturellement qu’il a suivi le chemin des entraînements. Ce qui l’a conduit aux côtés de Tom, au Spirou.

"Il y avait comme une alchimie entre nous. On savait comment l’autre allait réagir et ce qu’il attendait", souligne Guillaume. Ce qui unit également les frères Ballau, c’est le caractère. De fortes têtes, parfois un brin nerveux. "Moi pas. Je suis la grande sœur, c’est normal, je dois montrer l’exemple", sourit une Krystel Ballau qui a plutôt bien montré la voie à suivre au vu de sa riche carrière et de l’engouement de ses frères pour la balle orange.

Les jeunes à la croisée des chemins

Alors que Laurent a raccroché les baskets il y a peu, Tom et Guillaume sont à un tournant de leur carrière. Encore jeunes, ils doivent jongler entre leur formation professionnelle et leur passion pour le basket. Tom a déjà pris une décision.

“Je viens d’entrer à l’académie de police donc je dois mettre le basket entre parenthèses pour le moment. Je n’aurais pas supporter de m’engager avec un club et de ne pas savoir faire les entraînements ou les matches.”

Sa décision aurait peut-être été tout autre s’il avait opté pour Mons-Hainaut il y a quelques années. “Mais je n’ai pas voulu quitter mes amis à Mont-sur-Marchienne.” Guillaume vient lui d’entrer à l’université pour devenir ingénieur de gestion. “Les mêmes études que Krystel.” Il va malgré tout s’engager avec un club de P1 en espérant concilier charge de travail et charge sportive. Dans ce domaine, la grande sœur est une référence : joueuse en D1, coach des U14, directrice commerciale chez Entra et active en politique : Guillaume et Tom savent à qui demander conseil pour avoir 48 h dans une journée.