Romuald Strypens avant Manage - Stade Brainois: "On est vraiment costaud"
Romuald Strypens fait les beaux jours du Stade Brainois après deux saisons à Manage, qu'il retrouve ce mercredi (20h)
- Publié le 19-09-2018 à 10h39
- Mis à jour le 19-09-2018 à 10h48
Romuald Strypens fait les beaux jours du Stade Brainois après deux saisons à Manage, qu'il retrouve ce mercredi (20h)
Le Stade Brainois est en pleine bourre en ce début de saison. En Coupe de Belgique, éliminés seulement par Tubize, ou en championnat, les Ptits Blancs impressionnent.
Chaque semaine, David Bourlard fait tourner, contraint ou pas, son effectif sans que le résultat n’en prenne pour son grade. Seule exception : la défense. Le quatuor De Luca-Mabchour-Duhot-Strypens semble inamovible et on comprend le choix de l’entraîneur lorsqu’on sait que mis à part les sept buts à Tubize, l’arrière garde brainoise n’a pas encaissé en match officiel.
"Je suis étonné de la vitesse avec laquelle on s’est adapté au jeu", confie Romuald Strypens. Le back droit arrivé cet été au Sans Fond comme Mabchour est déjà devenu incontournable. "On avait été transféré pour renforcer l’équipe. On sait ce qu’on doit faire. J’ai 30 ans et comme Nawfal, j’apporte cette expérience nécessaire. En tout cas, moi, j’essaie de faire mon possible pour l’équipe. C’est un bon groupe, on est sur le bon chemin mais il faut rester les pieds sur terre même si je crois qu’on est plutôt costaud."
L’affirmation est dite sans arrogance mais teintée de réalisme tant le défenseur, auteur d’un des plus beaux buts du week-end passé dans La Tribune, véhicule une image de sympathie incarnée. Mercredi au Stade Raymond Dienne, l’ancien défenseur de l’Entente Binchoise, avant les Verriers, retrouvera des potes dans le camp de Manage pour ce match reporté de la première journée et il n’aura pour seul objectif que de vérouiller la boutique. "Je voulais changer d’air après deux bonnes saisons à Manage", explique-t-il.
"Le projet est beau ici"
"Avec le boulot et les pauses, ce n’était pas évident. Il faut toujours s’arranger. À Braine, j’ai l’occasion de pouvoir m’entraîner le matin avec le T3 quand j’en ai besoin. Et puis, le projet ici est un beau projet. Je me sens vraiment bien ici."
Si l’enthousiasme règne dans les rangs brainois, les Ptits Blancs savent qu’ils seront attendus après ces belles semaines. "Ce ne sera pas facile. On ne sait jamais, tout dépend de la forme du jour. Si on a des blessés ou suspendus. Mais on a un groupe assez large avec de la concurrence. C’est de bon augure."
On est costaud. Un bon bloc.