Dansoko, du FC Nantes à La Louvière-Centre
Bafode Dansoko a marqué son premier but en championnat et pas n’importe comment
- Publié le 18-09-2018 à 10h18
Bafode Dansoko a marqué son premier but en championnat et pas n’importe comment Samedi soir, si la montée de Bettaieb fut l’élément déclencheur dans la victoire écrasante de La Louvière-Centre, Bafode Dansoko n’y est pas pour rien.
Et pour cause, le Français a fait sauter le verrou d’un petit numéro dont lui seul a le secret. "Je ne pouvais pas le rater", sourit-il. "Je pars du milieu de terrain, je m’appuie sur Yassine Delbergue qui me remet et but. Après celui en Coupe de Belgique, je l’attendais depuis un moment ce premier but. Ça fait plaisir."
Le n°6 de la meute a impressionné ce soir-là, comme chaque semaine depuis cette saison. Sa technique fait des merveilles et donne le tournis aux adversaires. Seul manquait encore ce but.
Son passé en futsal à Roubaix jusqu’en 2014 explique en partie l’aisance balle au pied de ce milieu de terrain de 22 ans. Un talent qui lui avait permis de rejoindre le FC Nantes dans la foulée. "J’étais blessé donc ça ne s’est pas très bien passé. Je suis ensuite rentré dans le nord pour rejoindre Wasquehael. La saison dernière, j’avais eu l’occasion de jouer sur Lyon avant d’être contacté par le projet de la Louvière. Il me plaît bien."
Et lui se plaît plutôt bien au Tivoli. À ses côtés, des joueurs à la technique naturelle avec qui la mayonnaise n’a pas mis longtemps à prendre.
"Il règne une très belle ambiance dans l’équipe. Je fais notamment la route avec Kieran Felix, Yassine ou encore Ulric. On s’entend bien en dehors et sur le terrain et comme on est tous à l’aise techniquement, c’est plus facile. Ça me donne envie de bosser pour l’équipe. Et puis, on s’amuse ensemble. Le foot, ça reste un jeu ! Cette équipe, c’est un plaisir. Je n’ai d’ailleurs pas forcément d’objectifs personnels, même si j’aimerais bien pouvoir marquer à tous les matches, mais bien collectifs ! Le reste viendra."
Au plaisir viendra rapidement s’ajouter le sérieux dû à l’enjeu de la compétition. Avec un bilan de 12 sur 12, les Loups version Robert ne peuvent plus se cacher. "Mais on continue à prendre match par match. Chaque match est une finale !"