Philippe Droeven s’est fait à la vie en provinciales
Le coach entame sa troisième saison à la tête de la formation d’Ixelles
- Publié le 19-09-2018 à 09h03
- Mis à jour le 19-09-2018 à 10h27
Le coach entame sa troisième saison à la tête de la formation d’Ixelles Adjoint au White Star pendant de nombreuses années, et après une parenthèse à Waterloo, Philippe Droeven entame sa troisième saison à la tête de la formation d’Ixelles. La deuxième en première provinciale. Sans faire de bruit, l’entraîneur et son équipe se sont fait une place dans la série, en devenant l’une des équipes sur lesquelles il faudra compter.
Pour Philippe Droeven, c’est l’occasion de continuer à vivre sa passion pour le ballon rond. Même si les strass et les paillettes du football professionnel ont été remplacés par le travail acharné qu’il faut fournir chaque jour dans le monde des amateurs. "Je me sens très bien à Ixelles. Après, c’est certain qu’il y a une différence entre le niveau national et le niveau provincial. Mais comme je dis toujours, peu importe le niveau dans lequel vous évoluez, il faut s’y adapter. Il faut s’adapter à la provinciale car elle ne s’adaptera pas à vous", confie-t-il.
Parmi les adaptations, Philippe Droeven a dû faire preuve de plus de souplesse et de compréhension au niveau de la gestion des relations humaines avec ses joueurs. "C’est plus compliqué au niveau des présences et c’est compréhensible. Tous ces joueurs travaillent et ils ont parfois des empêchements. Quand on vient des échelons supérieurs, ce n’est pas évident à vivre au quotidien mais il faut s’y adapter."
Mais Philippe Droeven est un homme motivé, passionné et qui demande toujours plus à ses joueurs. Du coup, on se doute que le début de saison de son équipe, avec un seul point engrangé lors des deux premiers matches, est loin de le satisfaire.
"En termes de résultats, avec un point sur six, le bilan de ce début de saison est mitigé. Ça prend un peu plus de temps que prévu dans la mise en place de l’équipe. Il faut dire qu’on n’a pas été épargnés par les blessures, ce qui nous a obligés à régulièrement changer le onze de base. Mais attention, si je suis déçu par ce manque de points, je ne suis pas abattu ou désabusé. Je sais que nous avons ce qu’il faut dans l’équipe pour lancer la machine."
L’Eendracht Alost ne l’a pas oublié
Avant de devenir l’entraîneur que l’on connaît aujourd’hui, Philippe Droeven a d’abord été un joueur.
Durant sa carrière, il a notamment porté les couleurs de l’Eendracht Alost. Un club avec lequel il a brillé et qui ne l’a pas oublié, plus de trente ans plus tard. "Ils m’ont appelé samedi pour donner le coup d’envoi du match de dimanche contre Virton. Malheureusement, je travaillais ce dimanche et je n’ai pas pu m’y rendre. Il est toutefois prévu que j’y aille quand mon programme me le permettra", confie-t-il.
Une attention qui a touché l’homme. "Cette attention m’a fait chaud au cœur, surtout après autant d’années. C’est agréable de savoir qu’on ne vous a pas oublié."
Alost, Philippe Droeven y a joué trois saisons dans les années80. Un passage marquant dans sa carrière puisqu’il y a connu la montée de D2 en D1. "C’est au terme de ma troisième saison là-bas que nous avons vécu ce grand moment de la montée en D1. C’est quelque chose qui reste gravé. Le jour de cette montée, c’est comme si l’on avait vécu un deuxième carnaval d’Alost. C’était de la folie."
Le Crossing au menu samedi
Pour son troisième match de la saison, Ixelles recevra le Crossing avec l’ambition de décrocher un premier succès. "On travaille dur cette semaine pour mettre quelque chose en place en vue du match de ce week-end contre le Crossing. On sait que ce sera difficile vu le nombre d’absents et la qualité de l’adversaire en face."
Mais Philippe Droeven veut retenir les enseignements des deux premières rencontres. "Lors du premier match contre Boitsfort, nous ne sommes pas parvenus à trouver la faille dans un bloc défensif bien compact. Nous aurions ensuite dû l’emporter face à la Forestoise mais nous avons oublié de concrétiser nos occasions. Le contenu était meilleur mais il y a encore trop de déchets techniques et tactiques."