Monter avec une équipe première est aussi bon pour les jeunes
La D3 amateurs est une belle motivation pour les jeunes de Braine, Jette et Stockel.
- Publié le 09-11-2018 à 13h34
- Mis à jour le 09-11-2018 à 14h27
La D3 amateurs est une belle motivation pour les jeunes de Braine, Jette et Stockel. Cette saison, trois de nos clubs sont montés à l’échelon national : Braine, Jette et Stockel. Si cette accession à la D3 amateurs est un plus pour les équipes premières, elle a également un effet bénéfique sur l’ensemble du club, notamment au niveau des équipes de jeunes.
600 jeunes au RCS Brainois
Réputé pour la qualité de sa formation, le RCS Brainois ne cesse d’attirer des jeunes. Un résultat que l’on doit à un travail de plusieurs années où l’équipe première et l’école des jeunes ont été traitées sur un pied d’égalité. Le club en retire les bénéfices aujourd’hui puisque de nombreux joueurs de l’équipe première ont été formés à Braine. La montée en D3 amateurs a aussi eu son petit effet. "Nous avons atteint le quota maximum, à savoir 600 enfants. C’est 70 de plus que l’année dernière", affirme Henri Pensis. "Nous avons créé trois nouvelles équipes. Il faut ensuite trouver des entraîneurs diplômés puisque nous disposons du label trois étoiles, ce qui n’est pas toujours facile."
500 jeunes et une académie à Jette
Le RSD Jette est l’une des grandes écoles de formation de la capitale. Accéder à la D3 amateurs est du pain béni pour ses responsables. "Cette montée a un impact positif pour nos jeunes. Ça les motive encore plus à progresser pour espérer un jour atteindre le noyau A", précise Nasser Lakhyali. Jette, un club qui donne sa chance à tous. "Certains jeunes ont commencé le foot plus tard. On a ouvert une académie pour leur permettre de progresser, rattraper leur retard et intégrer les différents noyaux."
Stockel : 23 équipes et… un seul terrain
Stockel aussi profite de la montée, même si le club reste limité par son seul terrain. "Nous avons enregistré une progression constante chez nos jeunes mais ces dernières années, nous sommes complets. Avec un seul terrain, on ne peut pas accueillir plus que nos 23 équipes. Mais cette montée, tout le monde la voit comme une façon de conserver plus facilement nos meilleurs jeunes", ajoute Joseph Draeck.
"On voulait des Nationaux"
Au-delà de sa renaissance, le RWDM vient d’enchaîner deux montées successives. Son arrivée en D1 amateurs aurait dû avoir un impact pour ses 1 000 jeunes. “Malheureusement, depuis cette année, il n’y a plus de Nationaux pour les clubs de D1 amateurs. C’est d’autant plus dommage qu’il y a énormément de qualité chez nos jeunes. Du coup, certaines de nos équipes signent des 15-0, ce qui n’apporte rien à nos jeunes, ni à nos adversaires. On aurait aimé évoluer avec des Nationaux pour apporter plus de concurrence et mieux les faire progresser”, explique Thierry Dailly.
Rebecq rivalise avec Tubize
Rebecq est l’un des exemples à suivre. En l’espace de dix ans, le club est passé de la P3 à la D2 amateurs. Une réussite pour l’équipe première de Thierry Demolie qui n’a pas oublié ses jeunes en chemin. Lors de chaque mercato, il veille toujours à ce que l’on fasse une place aux jeunes du club dans le noyau A. “On essaie de faire progresser nos jeunes année après année, avec l’ambition d’en emmener certains en première”, débute Eric Dupont,secrétaire de l’école des jeunes.
L’école des jeunes rebecquoise compte aujourd’hui plus de 300 joueurs. “Ce serait mentir de dire que ces montées n’ont pas eu d’impact. Aujourd’hui, nous alignons 19 équipes, une section U6 et une P3 qui permet à nos jeunes de s’aguerrir face à des adultes.”
En accédant à la D2 amateurs, Rebecq est même devenu une référence dans la région, malgré la présence du voisin tubizien. “Maintenant que nous évoluons en D2 amateurs, des jeunes se présentent spontanément chez nous avant même d’avoir été à Tubize. On récupère même certains jeunes qui y étaient partis.”