Maya Belahoumi est au Texas pour jouer au pays du softball
Maya Belahoumi, ex joueuse des Kangaroos, évolue désormais au sein de la formation texane du Frank Philipps College.
- Publié le 16-11-2018 à 09h23
- Mis à jour le 16-11-2018 à 14h12
Maya Belahoumi, ex joueuse des Kangaroos, évolue désormais au sein de la formation texane du Frank Philipps College. Le baseball et le softball ne cessent de se développer en Belgique depuis quelques années maintenant. Grâce aux brillants résultats de nos équipes nationales, la Belgique fait aujourd’hui partie du subtop européen de la discipline. Des résultats qui ont attiré les regards sur les joueurs et joueuses belges en pleine progression.
Et même les États-Unis, pays où le baseball et le softball sont rois, s’intéressent à nos talents. Dernière en date : Maya Belahoumi. Âgée de 18 ans, formée à Louvain-la-Neuve et ayant joué chez les Kangaroos de Bruxelles, elle vient d’être sélectionnée par un collège texan afin d’évoluer au sein de son équipe de softball. "J’ai été contactée par plusieurs collèges et universités grâce à l’agence Athlete USA. J’ai ensuite dû passer des tests d’anglais et de maths tout en renvoyant des vidéos montrant mon niveau. Après, j’ai choisi le lieu qui me convenait le mieux", confie la jeune joueuse sur le site de la Ligue francophone belge de baseball et softball.
De quoi vivre son rêve américain. "Depuis que j’ai débuté le softball, jouer aux États-Unis a toujours été mon objectif. Grâce à cette opportunité, je peux combiner mes études tout en étant une athlète. C’est vraiment incroyable."
Rejoindre les États-Unis n’est qu’une première étape pour Maya Belahoumi qui souhaite en franchir bien d’autres. "À court terme, j’essaye d’atteindre mon plus haut potentiel pour aider mon équipe. Après, j’aimerais jouer dans différents pays. Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester ici, mais ce sera au minimum deux ans."
Dans un pays où sa discipline est reine, la Brabançonne devra trouver ses marques et surtout se faire à un jeu au niveau bien plus élevé que celui qu’elle a connu en Belgique. "Le jeu est complètement différent ici, ils mettent beaucoup plus l’accent sur l’aspect tactique et la condition physique. On s’entraîne à peu près 4h par jour. Nous commençons par du physique à 6h45, puis nous avons entraînement après les cours à 14h45. La musculation est très importante également, ce que je n’avais jamais vraiment fait jusqu’à présent. Il peut y avoir des matchs jusqu’à trois fois par semaine en saison. C’était dur de trouver ma place au début."
Mais Maya Belahoumi a rapidement trouvé sa place dans l’équipe et dans sa nouvelle école. Une aventure qu’elle conseille à tous les jeunes. "Si j’avais un message à faire passer, je dirais aux jeunes joueurs et joueuses, qui ont un objectif, de ne pas écouter ceux qui pensent que c’est irréalisable. Je leur dirais de continuer de travailler quoi qu’il arrive. Que ce soit à l’école ou sur le terrain et de ne pas arrêter même après avoir atteint cet objectif."