Les Bruxellois en chasse pour le titre en P1 !
Dans la série, derrière Villers, de la 2e à la 7e place, on ne retrouve que des formations issues de la capitale...
- Publié le 13-11-2018 à 12h10
- Mis à jour le 13-11-2018 à 12h26
Dans la série, derrière Villers, de la 2e à la 7e place, on ne retrouve que des formations issues de la capitale...
Villers, c’est le leader incontesté depuis le début de la saison. Alors que l’on vient de boucler le premier tiers du championnat, les Brabançons wallons occupent la tête avec 23 unités. Mais derrière eux, c’est une véritable meute bruxelloise qui s’est mise en chasse : Boitsfort (20), Saint-Josse (19), le Stade Everois (18), le Crossing (17), Kosova (16), Le BX (16) et Ixelles (15). Certaines équipes ont de réelles ambitions.
Boitsfort et Saint-Josse, des promus détonants
Derrière Villers, on ne s’attendait pas vraiment à retrouver des équipes comme Boitsfort et Saint-Josse qui évoluaient encore en P2 la saison dernière. Même si les Tenoodois n’avaient pas caché leurs ambitions. "Le top 5 est notre ambition et si la montée en D3 amateurs est à notre portée, nous jouerons le coup à fond", prévenait Soner Cil. Après des débuts compliqués, ponctués par le limogeage de Fabian Lambot, Saint-Josse a trouvé la bonne cadence et vient de marquer les esprits en étrillant le Stade Everois (2-7). "On sera désormais attendu mais mes joueurs peuvent gérer cette situation", confie Avni Bakalli.
Le Stade Everois tiendra-t-il sur la distance ?
Auteur d’un excellent premier tour la saison dernière, le Stade Everois s’était écroulé après la trêve. Les Everois ont à nouveau bien débuté, reste à savoir si la claque de dimanche ne va pas les précipiter vers une nouvelle rechute. "On ne veut pas revivre le scénario de la saison dernière", prévient Steve Taveirne.
Les Schaerbeekois dans le coup
Une seule défaite au compteur mais cinq partages ont empêché le Crossing d’occuper les premières places. En signant un 2e succès de rang, les Schaerbeekois reviennent dans la course au titre, emmenés par un entraîneur qui pourrait enfin réussir là où tant d’autres ont échoué. "On produit du beau jeu et l’entraîneur se donne à 100 % pour tirer le meilleur de ce groupe. Les choses tournent bien mais on ne s’enflamme pas", précise Erdal Sevik alors que le voisin de Kosova peut compter sur une belle force de frappe offensive.
BX brussels et Ixelles solides en défense
Le BX et Ixelles sont un peu plus loin mais leur solidité défensive (8 et 9 buts encaissés) en fait des forteresses presque imprenables. "On doit toutefois apprendre à marquer plus", reconnaît Philippe Droeven.
"La mentalité est la clé du succès"
Promu en P1 cette saison, Boitsfort est clairement la surprise du chef en P2. Avec 20 points et une seconde place, Sébastien Conte et ses joueurs sont sur un nuage. “Si on nous avait dit avant le championnat que nous serions deuxièmes au bout de dix journées, nous en aurions rigolé”, concède l’entraîneur.
Et pourtant, à force de travail et grâce à un collectif solidaire, Boitsfort surprend. “Comme mes joueurs l’ont encore fait à Etterbeek, ils affichent une excellente mentalité. S’il y a des blessés ou suspendus, chaque joueur du noyau est concerné, prêt à jouer même à un autre poste ou s’il a un temps de jeu réduit.” Cette force collective peut-elle permettre de rester en haut de tableau ? “On vit cette deuxième place très sereinement. C’est quelque chose de très positif mais on n’en fait pas une obsession. Ce championnat est encore long.”
Le Crossing a mûri
Comme chaque année, le Crossing est pointé parmi les favoris dans la course au titre. Mais contrairement aux précédentes saisons, les Schaerbeekois semblent mieux vivre avec cette étiquette. La preuve, même s’ils ont concédé cinq partages, ils n’ont perdu qu’à une seule reprise. C’était face… à Villers. La victoire 0-5 de ce dimanche à Lasne-Ohain le confirme. “Pour la première fois de la saison, nous enchaînons avec un deuxième succès de suite”, se félicite Philippe Wayenbergh, qui n’oublie toutefois pas ces cinq partages. “Qui nous ont fait perdre beaucoup de points.” Mais là où le Crossing rassure, c’est au niveau de la mentalité. “Nous disposons d’un noyau de 22 joueurs et dès que certains pensent qu’il suffit de prester à 70 %, on a de quoi leur mettre la pression. Du coup, la mentalité est bonne et surtout, le travail commence à porter ses fruits.”