Judo: Yves Ndao, le colosse de La Chênaie
À 17 ans, Yves (1,88 m, 130 kg) a décroché sa première médaille nationale seniors
- Publié le 06-11-2018 à 10h34
À 17 ans, Yves (1,88 m, 130 kg) a décroché sa première médaille nationale seniors Dix-sept ans, 1,88 m, 130 kg : Yves Ndao est impressionnant !
Champion de Belgique cadets en février, à Anvers, le Bruxellois est revenu ce samedi dans la Métropole pour y décrocher sa première médaille nationale seniors, le bronze en +100 kg. Pour y parvenir, le sociétaire de La Chênaie, où il côtoie Sami Chouchi, a battu Sebastiaan Goossens, numéro un néerlandophone. Un combat où il fut mené avant de retourner la situation en sa faveur sur deux éclairs.
"J’ai simplement écouté mon coach, Alexandre Lespineux, qui m’a dit de garder mon calme. De toute façon, vu mon jeune âge, je n’avais rien à perdre ! Encore moins après avoir encaissé ce Waza-ari… Je me suis concentré sur mon judo et cela a fini par passer à deux reprises. Oui, je suis content de décrocher cette médaille."
La journée d’Yves avait commencé par une autre victoire, face à Frederik Bellens, suivie d’une défaite, logique, des œuvres d’Edouard Capelle, numéro un francophone et futur champion de Belgique. Mais, visiblement, Yves Ndao apprend vite et bien.
Venu au judo à l’âge de 10 ans, l’étudiant en cinquième secondaire à l’Athénée royal Uccle 2 a grimpé les échelons aussi rapidement qu’il a grandi et pris du muscle, au point d’intégrer la cellule Haut Niveau de la FFBJ.
"J’ai, en effet, commencé à 10 ans au Budo Bruxelles, à Laeken, avant de déménager à Uccle et, logiquement, de m’affilier à La Chênaie, club proche de chez moi. Le judo m’a plu et les résultats ont suivi. J’ai été vice-champion de Belgique cadets l’an dernier, à Herstal, alors que je connaissais quelques problèmes familiaux, désormais résolus. Et, cette année, j’ai été sacré en février avant d’effectuer mes débuts sur la scène internationale."
Zagreb, Berlin, Teplice et, finalement, Coimbra, où Yves a décroché le bronze en mai !
"J’ai la chance de pouvoir compter sur le staff fédéral qui, visiblement, croit bien en moi."
Quant à savoir si le jeune judoka a un modèle dans cette prestigieuse catégorie…
"Beaucoup pensent à Teddy Riner. Mais moi, je n’ai pas vraiment de modèle. Disons que j’essaie d’apprendre de gars comme Toma et Sami qui, eux, sont des exemples au quotidien pour moi."