Basket-ball TDM2B : Les Anderlechtois doivent passer un cap mental
Nanti d’un seul succès, le RPC défie le leader, Lier, ce soir à 20h30.
- Publié le 17-11-2018 à 09h30
- Mis à jour le 17-11-2018 à 09h40
Nanti d’un seul succès, le RPC défie le leader, Lier, ce soir à 20h30.
Victorieux pour la première fois la semaine passée, le RPC Anderlecht se rend à Lier, samedi.
Les Anversois sont actuellement leaders de la TDM2B avec une seule défaite en huit rencontres. Ce n’est pas nécessairement le bon moment pour affronter la formation coachée par Steve Ibens mais le RPC est, de son côté, en train de passer un cap. En tout cas, c’est tout ce que lui souhaite Stéphane Moris.
"Quand je vois notre potentiel à l’entraînement et je me rappelle comment on s’est mis en problème face à Turhout alors qu’on avait pratiquement gagné la rencontre, je me dis que notre pire adversaire dans la série, c’est nous-mêmes", indique l’ancien pro.
Quand il évoluait à Pepinster et Liège, des équipes qui n’étaient pas les plus fortes, Moris a appris à faire preuve de force mentale. "Le mental, c’est le plus dur à contrôler chez un sportif. Depuis que je suis là, on a perdu et on a gagné un match. Quand je suis arrivé, j’ai vu des joueurs cuits mentalement. La victoire a fait du bien mais on ne doit pas s’en contenter. Une fois que vous perdez une série de rencontres, une spirale négative finit par s’installer."
Pour passer ce fameux cap mental , le pivot de 32 ans apporte bien sûr son expérience et mise sur la ruse. "Il est anormal qu’on doive se battre comme des lions pour marquer un panier. J’essaye d’expliquer à mes coéquipiers qu’on peut avoir un panier facile en trompant l’adversaire ou en n’allant pas au bout d’un système. Bien sûr, je n’ai plus 2 entraînements par jour, j’en ai 3 par semaine mais on peut mettre en place 2-3 choses évidentes."
Peut-être que ce RPC doit évoluer de façon plus instinctive. "Ce dont je suis sûr, c’est qu’avec le talent présent dans l’équipe, on ne mérite pas un classement pareil. On a de bons systèmes et je m’entends bien avec le coach Monsieur, toujours à l’écoute mais on doit se montrer plus efficaces", conclut Stéphane Moris, dont le nom est cité pour renforcer le noyau pro de Mons-Hainaut (EMBL).
Ce serait une fameuse perte pour le RPC.