La fulgurante ascension de Bossassi
Le nouveau T1 walhinois débute sa carrière d’entraîneur, après avoir joué dans les divisions inférieures, en Allemagne.
- Publié le 18-09-2018 à 09h58
- Mis à jour le 18-09-2018 à 10h24
Le nouveau T1 walhinois débute sa carrière d’entraîneur, après avoir joué dans les divisions inférieures, en Allemagne.
Entraîneur dans une académie durant six mois, coach de l’équipe réserve de Walhain, entraîneur-adjoint de l’équipe première et maintenant T1, la carrière de Glory Bossassi prend une tournure que lui-même ne pouvait pas imaginer. "J’ai travaillé durant six mois au sein de l’académie Anneessens et puis le directeur sportif m’a proposé de venir avec eux à Walhain. La grande partie de l’équipe réserve est d’ailleurs composée de ces jeunes. Je suis devenu adjoint de Manuel Assado, puis c’est un peu contraints et forcés qu’ils m’ont mis à la tête de l’équipe. Ils n’avaient pas énormément d’autres solutions", estime le nouveau mentor walhinois. Une surprise, car ce n’est pas du tout ce qui était prévu. "Je devais prendre de l’expérience en club, passer mes diplômes et me former", avoue celui qui devrait, en principe, être à la tête du club jusqu’à la fin de la saison.
Une nouvelle étape dans un parcours déjà très particulier. "Ma mère a décidé de quitter le Congo dans les années 80, alors que je n’avais que 5 ans. J’ai commencé le football à 7-8 ans et j’ai intégré le centre de formation de Cologne à 14 ans. Puis j’ai évolué dans les divisions inférieures allemandes, l’équivalent de la D4", explique l’ancien arrière-droit, qui possède les nationalités congolaise et allemande. Il a ensuite quitté son pays d’adoption en 2011. "Parce que ma compagne de l’époque était belge, je suis arrivé à Bruxelles."
"Un défi excitant"
Actuellement employé dans une entreprise de télécommunication, ses journées se sont bien chargées, en quelques mois.
Malgré le contexte difficile à Walhain, la première s’est révélée très positive, avec une victoire à Waremme. "Bien sûr, la situation n’est pas idéale, avec deux entraîneurs partis en trois semaines. Mais c’est un défi excitant, surtout vu le potentiel de notre effectif. Il possède énormément de qualité."
Si le noyau est , selon ses dires, composé de plusieurs éléments doués techniquement, il a aussi quelques points faibles. "Ce ne sont pas cinq ou six joueurs qui doivent s’intégrer dans le club, mais vingt-quatre. C’est une sacrée différence par rapport à nos concurrents", affirme Glory Bossassi. Malgré tous ces nouveaux, l’effectif n’est en plus pas suffisamment étoffé à certaines positions. "En attaque, nous n’avons qu’un seul pivot. Si Alassane Sermé se blessait, on se retrouverait sans aucun attaquant. Si on va recruter en janvier ? J’expliquerai aux dirigeants les besoins de l’équipe mais ce n’est pas mon rôle de transférer."