Basket-ball - Waterloo : "Mentalement, le groupe était loin"

Pour le coach Priels (vu à Lambusart en TDM2 et qui avait coaché le CEP Fleurus en R1), le bilan mathématique de trois revers concédés depuis son intronisation importe peu.

L’essentiel réside ailleurs. "Il y a 8 matches de joués, on en a gagné 2 et il en reste 22. Le championnat est encore très long. Je pense qu’on peut faire preuve de patience au niveau des résultats. On regardera le classement au second tour. Là on se focalisera davantage sur les adversaires. Je suis persuadé qu’on a notre place dans la colonne de droite du classement."

Le nouveau coach s’est attelé à restaurer la confiance depuis un petit mois. "Mentalement, le groupe était loin. Le potentiel physique est là, le potentiel basket aussi et au niveau de l’attitude, les gars sont réceptifs mais manquent de confiance. Ils ne sont pas assez aventureux et ont tendance à se reposer sur le partenaire. Je dois les convaincre de leurs possibilités et je souhaite qu’ils prennent davantage leurs responsabilités."

Le coach a déjà noté une évolution positive. "Quand j’ai repris l’équipe en main, elle était malade. À Gembloux, on n’a pas été capable de se rebeller. Dernièrement, dans le derby face à Waterloo, le team est toujours blessé, mais il s’est rebellé en deuxième mi-temps et a bataillé pour faire douter une équipe qui fait partie des cadors de la série avec Pepinster, SFX et Loyers."

Waterloo défiera Cointe samedi. Les Vert&Blanc pourraient mettre à profit la débauche d’énergie de leur adversaire qui a déjà joué hier un match d’alignement, face au RIV. "Même s’ils jouent deux fois en 24 heures, Cointe aura des ressources et les adversaires liégeois sont toujours difficiles à manœuvrer à domicile. À nous de leur faire ressentir de la fatigue", prévient Frédéric Priels