Alexandre de Silly, finaliste de The Voice Belgique, revient sur son aventure
Le jeune talent de la team de Mentissa, Alexandre, a terminé troisième lors de la finale de The Voice Belgique, ce mardi soir. L’étudiant à l’IMEP se confie sur son parcours dans l’émission.
- Publié le 24-04-2024 à 16h40
Alexandre, à seulement 18 ans, est l’un des benjamins de cette saison 11 de The Voice Belgique. Originaire de Silly, cet artiste en herbe poursuit sa formation l’Institut royal supérieur de musique et de pédagogie de Namur où il pourrait professionnaliser sa passion le chant.
Après plusieurs scènes à son collège et dans sa commune à l’occasion de divers événements tels que la Nuit de la Musique ou encore Théâtre au Vert, Alexandre s’était lancé le défi cette année de monter sur le plateau de The Voice Belgique. Un pari il a amplement remporté : le jeune homme termine, ce mardi, à la troisième place de la grande finale de l’émission.
Au lendemain de cette grande soirée, Alexandre nous accorde une interview et revient sur son parcours :
Quel était l’objectif que vous vous étiez fixé quand vous aviez participé à l’épreuve des Blinds ? A-t-il évolué ?
Forcément au début c’était d’abord passer cette première épreuve, et puis au fur et à mesure de l’aventure, j’avais de plus en plus envie d’aller de plus loin. J’avais également comme objectif de me sentir plus à l’aise sur scène et prendre confiance en mes capacités, mon défi principal c’était vraiment de prendre confiance. J’avais déjà fait quelques petites scènes c’était stressant, mais à The Voice, avec la mise en scène, ça se passe mieux en général. On est aussi un peu plus à l’écart du public, on ne le voit presque pas. On oublie les gens autour et on vit davantage le moment. Ce n’est pas les caméras qui me perturbent, sauf pour les interviews.
Quel a été le meilleur conseil que vous ayez reçu à The Voice ? Qu’avez-vous retenu de votre expérience ?
Je dirais de croire en moi et ne pas trop douter. Mentissa et les personnes de la production, me l’ont répété plusieurs fois, à presque toutes les émissions, car à chaque fois que je doute.
Au niveau de la technique, le vocal je l’apprends plutôt à mon école. Les conseils que l’on m’a donnés tournaient plutôt autour de l’interprétation et de l’articulation.
Quel a été l’artiste avec lequel vous avez préféré chanter ? Pourquoi ?
Je pense que ce serait Pierre de Maere, car nous étions vraiment qu’à deux, juste face à face. Aux répétitions j’avais encore un peu du mal encore à m’amuser sur ce titre, mais j’étais content d’avoir pu m’ouvrir final. Je connaissais déjà la chanson, je l’avais étudiée pour mon examen d’entrée à l’IMEP. J’avais déjà proposé de la présenter lors de l’émission mais on me l’avait refusé parce que c’était prévu que Pierre de Maere la chante. On m’avait dit que si j’allais en finale, je pourrai la chanter avec lui, chose faite.
Qu’est-ce qu’il y a des phases qui ont été plus stressantes que d’autres ?
Deux phases : le Blind sur la scène m’a causé un stress immense, et puis pour la chanson “Habibi”. Avec les cours, j’avais la voix fatiguée, j’avais le stresse de ne pas pouvoir faire la chanson comme je le voulais, car elle demandait une voix en forme. Elle allait autant dans les aigus que dans les médiums. J’avais choisi cette chanson parce que je l’adorais et je m’étais dit qu’il fallait au moins que je fasse une chanson au piano à un moment donné. Je la trouvais parfaite pour les Cross Battles.
Vous vous êtes fait des amis dans l’émission ?
Tout le monde était vraiment super gentil, il y a eu des belles rencontres. Parmi elles, je peux citer Louisa, Victoria et Eléa. Avec tous les candidats qui ont passé les Blinds, nous avons prévu d’organiser un événement tous ensemble. On a fait un groupe avec tous les talents.
Saviez-vous que vous étiez très soutenu par le public au point d’arriver en final ? Qu’avez-vous ressenti quand on vous a appris votre qualification ?
Je pense que ma surprise s’est vue quand j’ai été qualifié. J’ai eu une réaction à chaud, je ne le croyais pas. Je ne savais pas que le public m’appréciait. J’étais très surpris. J’ai toujours été moi-même, j’aurais refusé les chansons si elles ne me ressemblaient pas, mais nos coaches voyaient plus ou moins ce qui nous allait et c’était plus nous qui faisions des suggestions. J’ai également toujours été surpris positivement des arrangements, je pense notamment à “Comme d’habitude” qui a été revisité. Je voulais faire “My way”, mais le timbre était trop crooneur pour ma voix, mais j’aimais moins l’instrumental de la version de Claude François. Après des essais au piano, on m’a finalement fait écouter un nouvel arrangement, seulement du vendredi avant l’émission, et il m’a beaucoup plu.
Avez-vous eu des retours de vos proches, de votre école après la finale ? Quels étaient-ils ?
Je n’ai pas encore regardé mes messages, mais les gens qui sont venus me voir étaient contents de mes prestations. Personnellement, j’entends toujours les petites faussetés, et en général, je fais un peu abstraction des compliments. Je suis assez têtu sur ce que je pense. Je vais le penser un certain temps avant de prendre du recul. Aujourd’hui, même si j’entends encore les erreurs, je peux dire que je suis assez content de mes dernières prestations parce que je vois mon évolution grâce aux conseils de mes professeurs.
Avez-vous des objectifs pour la suite ?
Je vais continuer à écrire des chansons. Mon objectif pour le moment c’est de réussir mes examens et continuer mes études pour avoir une technique vocale impeccable et pouvoir faire des shows de malades par a suite, vivre de mes compositions.
Je souhaitais dire un grand merci à tout le monde ! Je suis trop content d’être arrivé jusqu’à la finale. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi et j’espère que vous allez me revoir bientôt… quelque part !