Coupure de l’éclairage public la nuit à Marche-en-Famenne : stop ou encore ?
Les habitants peuvent s’exprimer jusqu’au 3 mai via le guichet électronique ou en remplissant le formulaire distribué en toutes-boîtes cette semaine.
- Publié le 22-04-2024 à 14h47
Le conseil communal de Marche-en-Famenne a décidé, lors de sa séance de mars, de sonder les citoyens sur l’éclairage public communal de nuit. Jusqu’au 3 mai, les habitants de la Commune sont invités à donner leur avis. La question posée aux Marchois est simple : souhaitent-ils maintenir l’extinction actuelle, du lundi au vendredi, ou rallumer ? Les habitants peuvent s’exprimer via le guichet électronique de la Ville ou en remplissant le formulaire glissé dans un toutes-boîtes distribué cette semaine. Le Conseil communal s’est engagé à retenir l’avis majoritaire.
Pour rappel, la décision d’éteindre provisoirement l’éclairage public communal a été prise en octobre 2022, suite à la flambée du coût de l’énergie et à la crise énergétique. Un Plan communal de sobriété énergétique a été mis en œuvre, et la restriction de l’éclairage de nuit en faisait partie. La mesure a été maintenue depuis, même si l’extinction est passée de sept nuits à cinq, avec un rallumage le week-end.
Si l’option du rallumage est choisie, il en coûtera une moyenne de 45 000 euros par an pour la consommation, somme à laquelle il conviendra de rajouter des frais uniques de rétablissement de 22 687 euros. Le coût de la consommation est cependant bien moindre qu’en 2022 (21 940 euros par mois). Parallèlement, depuis cinq ans, ORES procède au remplacement de l’éclairage existant par du LED.
La Commission pluraliste, représentant tous les partis du Conseil communal, a souhaité informer les habitants sur différents impacts qu’entraîne l’éclairage de nuit, en matière de sécurité des personnes et des biens, environnement, etc. Les conséquences ne sont pas neutres sur l’environnement par exemple, même si pour d’autres aspects, les perceptions peuvent varier d’une personne à l’autre. Les habitants ont également accès, sur le site de la Ville, à diverses études menées sur ces questions. Ils disposent maintenant de deux semaines pour exprimer leur avis.