L’habitant de Liège a légèrement blessé un de ses amis en projetant sa voiture en sa direction
La victime n’a pas apprécié que son ancienne petite amie revienne chercher ses biens alors qu’elle était accompagnée d’un autre.
- Publié le 25-04-2024 à 08h30
Un Liégeois âgé de 41 ans a bénéficié d’une suspension du prononcé d’une durée de trois ans devant le tribunal correctionnel de Liège pour avoir lors d’une scène digne d’un film, à deux reprises, projeté volontairement son véhicule en direction d’un piéton au début de cette année à Oupeye. Le 27 janvier dernier, une dame a demandé à un ami de l’accompagner au domicile de son ancien petit ami pour y récupérer des objets qui lui appartenaient. L’entente n’était pas bonne entre les deux anciens compagnons qui ont vécu une relation d’une année environ. Le climat était tendu. C’est alors que la dame a demandé au Liégeois de l’accompagner au domicile de son ancien petit ami. “Je connais son ex depuis environ une vingtaine d’années”, a expliqué l’accompagnant lors de son premier passage devant la juge.
”Il a porté deux coups de poing à la vitre du côté conducteur.”
Arrivés au domicile de l’ex, le conducteur est resté dans son véhicule et a klaxonné tandis que la dame a sonné à la porte de l’habitation. L’ex est alors sorti. Il semblait particulièrement énervé par la présence de son ancien ami. “Il est arrivé en courant vers la voiture et j’ai réussi à verrouiller les portes. Il a essayé d’ouvrir la voiture, mais sans succès. Il a porté deux coups de poing à la vitre du côté conducteur.” Le quadragénaire a alors démarré.
Selon les dires du conducteur, il a fait des manœuvres pour faire tomber son assaillant qui était monté sur la voiture. Il a admis avoir donné un second coup de volant en direction de son ami qui se tenait devant lui. Il a démenti l’avoir touché, malgré les blessures légères de l’autre homme, et avoir eu l’intention de le tuer.
Le tribunal a estimé qu’il n’était pas démontré que le conducteur était animé d’une intention homicide au moment des faits. La juge a retenu la menace par gestes et les coups et blessures volontaires.