Que représente l’exploit de Toma Nikiforov dans l'histoire du judo belge?
Pour situer l’exploit de Toma Nikiforov, il faut d’abord savoir que la Belgique ne compte que deux champion(ne)s du monde, Ingrid Berghmans et Gella Vandecaveye.
- Publié le 13-11-2017 à 07h58
- Mis à jour le 13-11-2017 à 12h28
Un commentaire signé Guy Beauclercq.
Pour situer l’exploit de Toma Nikiforov, il faut d’abord savoir que la Belgique ne compte que deux champion(ne)s du monde, Ingrid Berghmans et Gella Vandecaveye.
La première a surfé sur sa catégorie, les -72 kg, et l’Open, accumulant six titres dans les années 80. La seconde a dominé les -61 kg en 1993, puis les -63 kg en 2001, année où Cédric Taymans fut vice-champion du monde, en -60 kg, à Munich. Seize ans séparent donc Cédric, devenu DT francophone, de Toma. C’est dire si le judo belge a dû se montrer patient… Mais, avec sa médaille d’argent, Toma Nikiforov rejoint également au palmarès un autre monstre sacré, Robert Van de Walle, notre premier vice-champion du monde, en 1979. Exploit que l’Ostendais réédita en 1981 après avoir été champion olympique, à Moscou. Impossible de ne pas rapprocher ces deux-là ! Même catégorie (-95 kg à l’époque, -100 kg aujourd’hui), même combativité, même plaisir sur le tatami pour renverser des montagnes…
Toma Nikiforov est le huitième Belge vice-champion du monde car, outre Ingrid, Gella, Cédric et Robert, il convient d’encore citer Johan Laats en -78 kg et Nicole Flagothier en -56 kg (1991) ainsi qu’Ulla Werbrouck en -72 kg, puis en -70 kg (1995 et 1999).
Comme le temps passe vite…