Les Castors peuvent doubler la mise
Braine veut confirmer le succès face à Schio mais se méfie de Villeneuve ce mercredi soir à 21h
- Publié le 31-10-2018 à 12h34
- Mis à jour le 31-10-2018 à 15h21
Braine veut confirmer le succès face à Schio mais se méfie de Villeneuve ce mercredi soir à 21h.
"Perdre de plus de 45 points face à Ekaterinburg ? Cela ne veut rien dire. Personne n’est à l’abri face à une armada pareille !"
Pascal Angillis a tôt fait de calmer le jeu. À présent que la victoire face à Schio a été comptabilisée au classement, Braine doit passer à autre chose. "Dans l’esprit des gens, on a gagné notre première rencontre. Villeneuve a perdu avec un large score face aux Russes (NdlR 51-99), donc nous on va tranquillement inscrire un nouveau succès. Ce match des Nordistes face à Eka est tout sauf un baromètre de leur niveau", prévient le coach des Castors Braine.
Le mentor s’attend à une rencontre tout aussi difficile que face aux Italiennes de Schio. Il sait que le vainqueur de l’EuroCup 2015 (c’était déjà face aux Castors au Spiroudôme) est une équipe aux abois. "L’ESBVA est dos au mur après sa première défaite en EuroLeague. Par rapport à Schio, surtout fort dans la raquette, Villeneuve apporte du danger en périphérie et inside. C’est plus complet aussi. Et puis, c’est plus athlétique que nous."
Le défi physique sera-t-il l’une des clefs de la rencontre ? "Plus athlétique ne veut pas dire meilleur", observe Angillis. "Cela veut dire qu’il va falloir se montrer intelligent pour ne pas se mettre en danger. Gommer aussi nos absences qui durent environ dix minutes sur une rencontre de quarante. Intensité et concentration seront plus que jamais nos leitmotivs. Sur chaque phase et quarante minutes durant, il faudra se montrer intransigeant."
On a vu la semaine passée des Brainoises fortes dans l’adversité. Même maladroites, elles se sont arrachées pour l’emporter. "Collectivement, tout se monde se bat. Individuellement, je souhaite voir beaucoup plus de prises d’initiative. Un dribble agressif peut ouvrir un shoot facile pour une coéquipière. C’est bien de se passer le cuir mais on ne joue pas au handball. Je souhaite que mes joueuses apportent du danger et se montrent efficaces", conclut Pascal Angillis.
Moins d’altruisme, plus d’efficacité
Arrivé dans un nouvel environnement, Pascal Angillis tente d’apporter sa griffe à l’ensemble brainois. Satisfait de la mentalité affichée, le coach aimerait voir ses protégées passer un cap.
“Au début, on ne se connaissait pas et toutes les filles voulaient bien faire. Tout le monde sait que je suis un partisan du basket en mouvement mais elles redoublaient les passes et ne prenaient pas les shoots qui s’offraient à elles.”
Le coach ose la métaphore canine : “ Il faut arrêter de tourner autour de l’os. Je veux qu’on soit comme un molosse qui attaque car il a vu l’ouverture. Je n’ai pas envie d’instaurer plus d’égoïsme dans l’équipe mais il faudra se montrer plus méchant et plus dangereux offensivement. Avoir les crocs en somme…” Citées parmi d’autres, Trahan-Davis et Ortiz devront prendre davantage les options qui s’offrent à elles…
Au Spiroudôme
Mayombo
Malgré sa cheville foulée à Lummen, Manu s’est entraînée presque normalement.
Super Wednesday
Les responsables du Spirou et des Castors attendent 4.000 personnes pour les deux rencontres. C. K.