L'autre regard: alors, tu pointes ou tu tires ?
Notre hournaliste Miguel Tasso revient sur une nouvelle qui est un peu passée inaperçue.
- Publié le 31-07-2018 à 15h07
- Mis à jour le 31-07-2018 à 15h08
Notre hournaliste Miguel Tasso revient sur une nouvelle qui est un peu passée inaperçue.Comme la lune, la nouvelle a été éclipsée. Elle mérite pourtant tous les feux de la rampe : si, si, la pétanque est candidate officielle pour intégrer le programme des Jeux olympiques de Paris en 2024. Avec, dit-on, de bonnes chances de réussite. On entend déjà, ici ou là, les commentaires ironiques des puristes, descendants du baron de Coubertin et de Louys Spiridon, premier lauréat du marathon.
Bon, d’accord, une partie de boules et de cochonnet sur la place du village provençal, avec un verre de pastis dans la main, n’a pas l’ADN classique des grandes joutes olympiques. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. On pratiquait déjà ce jeu au temps des pharaons égyptiens et de la Grèce antique. Et puis, il y a tout un art caché, mélange de technique et de tactique, dans le lancer de boules.
Et la condition physique peut également jouer un rôle. Demandez-le aux vrais spécialistes qui, sous le soleil de feu de la place des Lys, pointent et tirent à tous vents. Il fut une époque où des concours d’art et de littérature étaient intégrés au programme des Jeux. Pourquoi pas la pétanque, discipline populaire, accessible et universelle qui aurait le mérite d’élever au rang d’athlètes olympiques virtuels tous les héritiers de César et Marius qui, en cette période de canicule, taquinent le cochonnet sur les plages de France et de Navarre. Et plus si affinités…