Jeu de balle: Corentin Wattier, meilleur jeune de la saison
Le grand milieu d’Ogy savoure humblement
- Publié le 06-10-2018 à 10h25
- Mis à jour le 06-10-2018 à 10h26
Le grand milieu d’Ogy savoure humblement Successivement barré par Tanguy Metayer (Thieulain) et William Cassart (Baasrode) pour le prix du meilleur jeune, Corentin Wattier (21 ans) a amplement mérité de remporter le trophée en 2018.
En trois saisons de division 1, le grand milieu d’Ogy, où il officie depuis maintenant cinq ans, s’est déjà bâti une réputation justifiée de joueur complet.
Bon livreur et solide frappeur, le garçon est également l’un des rois du contre-rechas au sein d’une équipe lessinoise que l’on n’attendait pas à pareille fête, dans le Top 4.
"Nous avions pour objectif premier de confirmer notre bonne tenue de la saison précédente. Un excellent début de saison nous a mis en confiance. Nous engrangeons beaucoup de points importants au premier tour, résume l’intéressé en insistant sur le collectif. Nous évoluons ensemble depuis plusieurs saisons et avons gravi les échelons depuis la nationale 3. L’entente est parfaite entre nous. Notre esprit d’équipe fait vraiment la différence. Nous nous connaissons sur le bout des doigts."
Le mécanicien automobile (à Renaix) dédie d’ailleurs son prix à ses équipiers. "Ils le méritent autant que moi. Si je progresse, si je commence à prendre mes marques en D1, c’est aussi grâce à mes équipiers, surtout dans un sport collectif, où les résultats priment sur tout, y compris une récompense individuelle, même si celle-ci fait forcément plaisir."
Dans l’immédiat, Corentin ne se voit pas évoluer ailleurs qu’à Ogy. "Le club progresse d’année en année et j’espère que cela va continuer. Le rêve serait de se battre pour le titre. Je ne suis pas du genre pigeon voyageur. Je n’ai connu en tout et pour tout que deux sociétés. J’ai effectué toutes mes classes à Oeudeghien en compagnie de Corentin Faignart (Vaudignies), Eric Bremeels (Biévène) et Robin Vanneste (Acoz)", conclut le compagnon d’Océane Musch, internationale en One-Wall. "Nous nous sommes effectivement rencontrés grâce au one-wall. C’était à la salle de Bassilly."