Sacoor à Lanzarote: "Je viens encore ici pour apprendre"
Jonathan Sacoor se prépare à vivre une belle aventure aux États-Unis.
- Publié le 17-11-2018 à 15h42
- Mis à jour le 19-11-2018 à 14h21
Jonathan Sacoor se prépare à vivre une belle aventure aux États-Unis. Le pied droit de Jonathan Sacoor va beaucoup mieux. Même si le champion du monde juniors du 400 m doit rester prudent, il peut à nouveau courir. Une bonne nouvelle pour ce grand espoir de l’athlétisme, qui a évoqué divers sujets en notre compagnie.
Les états-Unis
"Je partirai le 4 ou le 5 janvier prochains pour Knoxville afin de commencer les cours le 7. Je m’y suis rendu une première fois avec Jacques Borlée en septembre et les infrastructures sont réellement exceptionnelles. J’ai vu un match de football américain et l’atmosphère est incroyable. Le sport de haut niveau vit vraiment là-bas. C’est surtout la mentalité, le climat général qui m’attire. Là-bas, par fierté, on porte haut les couleurs, les symboles de l’unif, on se soutient, on affiche sa fierté sur les réseaux sociaux. Je crois que la VUB devrait payer des gens pour en faire autant… (rires) En ce qui concerne mon programme de compétitions, Jacques a posé ses exigences et il devrait comporter cinq ou six compétitions, pas plus. Je n’aurais pas été jusqu’à faire du chantage mais, en tant que champion du monde juniors, c’est plus facile de faire accepter un programme assez light vis-à-vis de l’université. Ils comprennent bien que j’ai aussi une saison européenne et que je ne veux pas me griller. Ce qui est chouette, c’est que le reste du groupe Borlée viendra s’entraîner à Knoxville un mois avant les World Relays au Japon. L’Euro espoirs ? J’ai demandé à Jacques si je pouvais courir avec le relais 4x400 m et il m’a répondu que je pourrais si je me comportais bien aux States . Ce qui veut dire si cela se passe bien et si je ne suis pas blessé. On verra ! Vous savez, je le comprends. C’est difficile de trouver qui aime autant ses athlètes."
La famille
"Les parents restent des parents. (sourire) Ils savent que je vais leur manquer pendant cinq mois mais ils veulent le meilleur pour moi et ils savent que pour mon développement en tant qu’athlète, c’est l’idéal. Je suis heureux de pouvoir compter sur leur soutien, et sur celui de ma copine (NdlR : une sprinteuse de son ancien groupe d’entraînement) ."
Lanzarote
"Je me sens encore toujours comme le petit nouveau au sein du Team Belgium. Je suis toujours ici dans un but d’apprentissage, pour apprendre des autres disciplines, des autres sportifs, et pour continuer à progresser. La grande différence, c’est que je donne un peu plus d’interviews mais c’est logique ! Comme athlète, cela fait partie du jeu."
Ses attentes pour 2019
"Oh ! L’an dernier, on m’a posé la même question et j’ai répondu : ‘J’espère une qualification pour les Mondiaux juniors et accompagner le relais comme réserve à Birmingham et à Berlin.’ (rires) Je n’ambitionne pas spécialement de gagner des courses aux États-Unis et je n’ai pas d’attente particulière pour l’individuel ensuite. La priorité est de bien prester en relais aux championnats du monde de Doha et répéter notre succès avec les Belgian Tornados."
Officiellement un Volunteer
Courtisé cet été par "une dizaine d’universités", Jonathan Sacoor a paraphé le contrat le liant à l’Université du Tennessee à Lanzarote. "On m’a, en effet, envoyé les documents et j’ai signé les papiers ici il y a quelques jours", explique l’athlète, qui est donc désormais un Volunteer et a été présenté officiellement sur les réseaux sociaux par son unif. "Je suis vraiment très heureux de mon choix !"