Rallye du Condroz 2018 : ils ont aussi dit…

Quelques réactions de Cherain, Baugnet, Matton & Co après l’arrivée de l’épreuve hutoise

Martin Businaro
Rallye du Condroz 2018 : ils ont aussi dit…
©LPR

Quelques réactions de Cherain, Baugnet, Matton & Co après l’arrivée de l’épreuve hutoise

Cédric Cherain (3e) : « Avec un peu de réussite, on aurait joué la victoire, mais il est inutile de refaire l’histoire. Différents éléments, et non des moindres, en ont décidé autrement. Mais au cours des 20 spéciales, ponctuées par 3 scratches, nous avons démontré que nous comptions parmi les plus rapides au Condroz. Ce podium, avec des écarts aussi serrés, constitue une excellente performance, et avec Filip, nous sommes ravis de finir l’année de cette manière. »

Vincent Verschueren (4e) : « Depuis que je roule avec la nouvelle Fabia R5, je suis un peu court. Il nous manque quelque chose, mais ne me demandez pas quoi. Visiblement, Cherain avait connu le même problème à Saint-Vith puisqu’il a cette fois demandé à Metior pour utiliser la version plus ancienne. Ou alors j’ai soudainement perdu ma pointe de vitesse en quelques semaines. Avec l’ancienne Fabia, je roulais de façon très naturelle, quasiment sans réfléchir. Ici, je dois constamment penser comment être le plus efficace possible. »

Kevin Demaerschalk (7e) : « Vu le peu de kilomètres parcourus en course depuis Ypres en juin, nous pouvons être contents de notre résultat. Évidemment, je regrette ces 20 secondes de pénalité pour une incompréhension au moment de repartir de Huy dimanche matin, qui nous coûtent deux places. Sans cela, nous avions en poche le Top 5 qui était notre objectif au départ. Et les quatre concurrents qui nous précédaient, il faut le reconnaître, nous n’aurions de toute manière pas pu aller les chercher. »

Xavier Baugnet (8e) : « Dimanche midi, grâce notamment à nos deux meilleurs temps, nous étions même remontés à la cinquième place. Mais avec une R5, il faut rouler sans arrêt à la limite pour être dans le coup. Et nous avons commis plusieurs petites erreurs, qui nous ont fait reculer au classement général. Mais c’est sans regret ; il fallait essayer et ne rien lâcher ! Ce rallye au volant de la Citroën C3 R5 fut une très belle expérience. »

Sébastien Bedoret (11e) : « Je ne peux évidemment pas me satisfaire d’une 11e place. Samedi matin, en début de rallye, je ne suis pas parvenu à trouver la confiance au volant de ma Skoda Fabia R5 et les chronos ne suivaient pas. Ensuite, nous avons crevé en touchant une pierre dans la longue spéciale de Marchin. Nous avons dû changer la roue et nous avons perdu quatre minutes. À partir de là, tout espoir de Top 5 s’était envolé… »

Yves Matton (Voiture ‘0’) : « Même si je n’ai évidemment pas été chercher le dernier carat, le rythme que l’on peut adopter en voiture ‘0’ est suffisant pour se faire plaisir au volant d’une voiture aussi fantastique que la Citroën DS3 WRC. Je suis aussi ravi évidemment que Stéphane Lefebvre ait offert la victoire à l’équipe MY Racing. C’est un beau cadeau pour cette structure que j’ai créée voici dix ans et que je retrouve avec toujours autant de plaisir aujourd’hui sous ma casquette de Directeur des Rallyes à la FIA. »

Gilles Pyck (1er Junior) : « Pour cette découverte du Condroz, nous avons roulé à notre propre rythme et cela a payé. Dimanche matin surtout, le parcours était assez piégeux et gras. Il fallait rester attentif. Cette victoire dans la catégorie Junior me ravit. »

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...