Les irréductibles amateurs belges résistent encore…
Le nombre de Belges tourne autour d’une quinzaine depuis plusieurs années
- Publié le 26-07-2018 à 14h43
- Mis à jour le 26-07-2018 à 14h44
Le nombre de Belges tourne autour d’une quinzaine depuis plusieurs années À défaut de viser la gagne, la majorité des seize Belges présents joueront un rôle dans les catégories inférieures. Le nombre de pilotes belges engagés aux 24 Heures de Spa tourne autour d’une quinzaine depuis plusieurs années. La faute à l’internationalisation de l’épreuve, mais aussi au nombre toujours plus réduit d’annonceurs nationaux intéressés de sponsoriser un pilote ou une équipe.
Cette année, ils seront ainsi seize à prendre le départ de la 70e édition de notre double tour d’horloge. Au-delà des pilotes d’usine nommés Vervisch, Vanthoor ou Soulet qui joueront la gagne au classement général, les Louis Machiels (Ferrari n° 53), Bertrand Baguette (Honda n° 30), Christian Kelders (Audi n° 26), Bernard Delhez (Lamborghini n° 9) ou le néerlandophone quatuor JoinTheBelgians Dejonghe-Verbergt-Wauters-Vandierendonck (Aston Martin n° 100) animeront les catégories Pro-Am et Am.
Il y aura aussi Grégory Paisse, engagé avec son frère d’armes Pierre-Yves Pâque, mais aussi le Français Gilles Petit et le Luxembourgeois Bob Wilwert sur une Porsche de l’équipe SpeedLover. Le Visétois est là pour la plus noble des raisons : simplement disputer la plus grande des courses nationales.
"Disputer les 24 Heures, c’est réaliser un rêve de gosse…", explique le jeune trentenaire. "Pour moi, il s’agit de l’apothéose dans la carrière d’un pilote belge. C’est un rendez-vous immanquable et qui est à faire au moins une fois dans sa vie. Ce n’est pas étonnant si beaucoup de pilotes nationaux rêvent un jour d’y participer." Grégory et ses camarades ne risqueront pas de passer inaperçus au volant d’une 911 GT3 Cup qui surfe sur la vague des Diables Rouges.
"Notre déco fait écho aux 70 ans de Porsche et des 24H, au circuit de Spa mais aussi à la fibre nationale qui est très à la mode actuellement grâce aux exploits des Diables en Russie…" souligne-t-il. "Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a eu un franc succès auprès des fans qui l’ont d’emblée adoptée !"
Équipé d’une monture moins performante que les grosses GT3, l’équipage croisera le fer avec la Lamborghini Super Trofeo de Sarah Bovy en Groupe National. Une place parmi les meilleures Am-Cup est possible. Mais le plus important, c’est de participer.
"Être au départ est déjà une victoire pour nous. Notre Porsche n’a ni d’ABS ni de gros fond plat. Mais qu’importe : nous vivons un rêve éveillé et c’est le principal."
Gageons qu’en cas de pluie, Paisse nous créditera d’un numéro aquatique dont il a le secret !