Laurens Vanthoor aux 24 heures de Daytona : « Bien démarrer ma saison aux USA »
- Publié le 26-01-2018 à 22h06
- Mis à jour le 26-01-2018 à 22h08
Le Limbourgeois entame sa 2e campagne en IMSA pour le compte du team officiel Porsche.
Il y a des dates qu’on n’oublie pas. Non contente de célébrer ses 70 ans d’existence cette année, Porsche fêtera ce week-end un 50e anniversaire très spécial : le constructeur de Stuttgart remportait il y a précisément un demi-siècle les 24 Heures de Daytona avec le proto 907LH piloté par Vic Elford, Jochen Neerpasch, Rolf Stommelen, Jo Siffert et Hans Herrmann. 21 autres succès au scratch allaient suivre, créant un lien très fort entre la classique floridienne et le camp allemand.
Les ouailles de Bade-Wurtemberg ne pourront certes pas revendiquer une victoire au classement général cette année, faute d’une présence en DPi ou en LMP2. Mais Porsche compte bien faire triompher sa 911 RSR officielle dans la catégorie GTLM. Face à Corvette, Ferrari, Ford et BMW, la firme teutonne pourra compter sur son diable rouge Laurens Vanthoor. Après une année d’apprentissage dans le championnat IMSA nord-américain, le grand frère de Dries a pris de la carrure auprès des Allemands. « L’an dernier, j’étais aussi pétrifié qu’un petit enfant à son 1er jour d’école ! », se rappelle le Limbourgeois. « Je ne connaissais ni la 911, ni la catégorie GTLM, ni le championnat IMSA. Tout est différent aujourd’hui. »
Epaulé par le Néo-Zélandais Earl Bamber et l’Italien Gianmaria Bruni, Laurens dispose d’une 911 RSR complètement revigorée. La GT de Wiessach avait connu une saison 2017 difficile de l’autre côté de l’Atlantique avec une seule victoire à Lime Rock, et une 4e place au classement des constructeurs. Et elle n’a pas décroché l’Or une seule fois en WEC, le Français Fred Makowiecki ayant même martelé qu’il n’y avait « plus rien à tirer de la 911 ». Douze mois plus tard, les deux 911 d’usine se hissaient aux avant-postes du Roar avant que Vanthoor ne signe le 3e chrono des qualifs des 24H de Daytona, juste devant son équipier français Patrick Pilet. « Je suis satisfait de mon chrono. », sourit Laurens, relégué à seulement 0.148 de la Corvette en pole. « Nous sommes ainsi certains que nous démarrerons la course depuis le peloton de tête et que nous pourrons aussi nous battre pour le commandement. »
Et l’ex-pilote Audi se veut optimiste et offrir un beau cadeau à son employeur pour ses 70 ans. « J’espère démarrer ma 2e saison aux USA du bon pied avec un bon résultat à Daytona. Cette année, le titre est à notre portée. »