Stoffel Vandoorne: "Plus proche d’Alonso qu’en 2017"

Stoffel Vandoorne se bat contre les statistiques qui "ne disent pas toujours la vérité".

Julie de Wilde
Motorsports: FIA Formula One World Championship 2018, Grand Prix of Monaco, #2 Stoffel Vandoorne (BEL, McLaren F1 Team), 26.05.2018. | usage worldwide Reporters / DPA
Motorsports: FIA Formula One World Championship 2018, Grand Prix of Monaco, #2 Stoffel Vandoorne (BEL, McLaren F1 Team), 26.05.2018. | usage worldwide Reporters / DPA ©Reporters / DPA

Stoffel Vandoorne se bat contre les statistiques qui "ne disent pas toujours la vérité".

Six qualifications déjà cette année et six défaites face à son équipier Fernando Alonso. Un 6-0 qui fait mal, surtout quand on souligne que le Belge est le seul pilote du plateau à ne jamais avoir réussi à devancer au moins une fois son équipier cette saison en essais.

Mais notre compatriote a tenu à relativiser : "Les statistiques ne disent pas toujours la vérité. Il faut se méfier des chiffres. Certes, Fernando m’a toujours devancé mais l’écart n’a jamais été grand. Parfois il était réellement plus rapide que moi, ce qui est normal mais dans certaines occasions, comme à Monaco par exemple, ce n’était pas vraiment le cas. J’ai joué de malchance avec un souci technique me coûtant au moins deux dixièmes au moment de m’élancer."

Plutôt que le résultat brut, il faut donc pousser l’analyse un peu plus loin. Et l’on constatera alors que l’écart avec son équipier dans l’exercice du tour le plus rapide a diminué de moitié.

"Je suis nettement plus proche de lui qu’en 2017. Et je le répète, avec un peu plus de réussite, j’aurais déjà dû le devancer à une ou deux reprises."

Quand il analyse les données de la télémétrie après une séance, où voit-il que l’Espagnol fêtant ce week-end son 300e GP fait la différence ?

"C’est justement grâce à son expérience. Il n’a rien de wouaw, il n’y a pas un truc qu’il fait et que je ne sais pas faire, pas un virage qu’il passe plus vite. C’est juste qu’il parvient souvent à mettre tout ensemble, à signer le tour quasi parfait, à aligner tous les meilleurs secteurs mais aussi tous les meilleurs virages, freinages. C’est la différence quand on a 18 ans de métier. Et une motivation toujours à toute épreuve. Il adore la course, venir au circuit, se battre. Je l’admire. J’espère un jour pouvoir avoir son palmarès, compter autant de départs. Je suis fier de rouler à ses côtés."

Pour la suite de sa carrière, mieux vaut en effet se prendre un 6-0 face à Alonso qu’infliger le même score à Ericsson ou Stroll. "C’est vrai que j’apprends plus ainsi. Maintenant, l’objectif reste de le battre bien sûr. Et je vais encore essayer dès ce samedi après-midi…"

"Je vais suivre les Diables"

"Je ne m’intéresse généralement pas au foot, mais la Coupe du Monde, c’est autre chose. Surtout cette année avec une très bonne équipe belge. Quand on voit les individualités que l’on a côté joueurs, c’est impressionnant. Maintenant, cela reste un sport collectif. Je vais donc suivre les matches et j’espère qu’on ira le plus loin possible. Bon, ce sera un peu chaud vu que je roule pour une écurie anglaise, mais bon je ne vais pas tourner ma veste. Go les Diables !"

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