Leclerc chez Ferrari: c'est fait mais ce sera annoncé plus tard...
La confirmation officielle encore reportée. Des répercussions déjà sur 2018.
- Publié le 07-09-2018 à 14h21
- Mis à jour le 07-09-2018 à 18h35
La confirmation officielle encore reportée. Des répercussions déjà sur 2018.
On n'attend plus que l'officialisation de la nouvelle. C'était prévu initialement samedi dernier à Monza, mais la pole historique de Kimi Raikkonen a retardé une première fois l'annonce de son remplacement l'an prochain par Charles Leclerc.
On a alors dit que la communication tomberait jeudi. Mais là encore rien, même si jeudi soir un membre de la famille Ferrari a vendu la mèche en congratulant Charles sur sa page Facebook. Des félicitations un peu anticipées et très vite effacées...
Mais aujourd'hui, même si rien n'est encore officiel, il n'y a plus aucun doute : la dernière volonté de Sergio Marchionne (l'ancien président de Ferrari) décédé en juillet dernier et le contrat signé à l'époque avec le manager Nicolas Todt seront honorés. Mais la divulgation se fera plus tard que ce que tout le monde croit a-t-on appris de très bonne source ce vendredi à Magny-Cours où est attendu le Monégasque pour soutenir son jeune frère Arthur, pilote de F4.
Alors qu'on pensait que l'intronisation du pilote Sauber à Maranello serait reportée d'un an vu les récents bons résultats de Kimi Raikkonen, on traduit désormais mieux certaines phrases et comportement du week-end dernier lors du GP d'Italie. Notamment le « On va parler après » lancé à la radio par Sebastian Vettel après que Kimi lui ait soufflé la pole à l'aspi. «Je suppose que s'il peut signer la pole, il peut aussi gagner, » avait confié l'Allemand en conférence de presse. Autrement dit, sans contrat pour 2019, difficile d'encore imposer des consignes à Kimi et de lui demander de se sacrifier pour son équipier. Il risque de jouer désormais sa carte personnelle, comme il l'a déjà fait à Monza. Et en Autriche où il n'avait pas offert sa deuxième place à son équipier. « Je ne lutte plus contre deux mais trois pilotes, » a déclaré Sebastian après le GP d'Italie. Sous-entendu, si on m'avait laissé prendre l'aspiration de Raikkonen (au lieu de l'inverse) signer la pole et partir en tête, l'accident de dimanche dernier ne serait pas arrivé. Et les chances de titre mondial de Vettel ne serait aujourd'hui pas fortement compromises.
Déjà en difficultés aux deux championnats, Ferrari va devoir maintenant en plus gérer cette situation délicate. Mais ne pas confirmer Leclerc aujourd'hui ne change rien. Dernier champion du monde en Ferrari, Kimi Raikkonen, lui, sait déjà bien qu'il ne fera plus partie de l'équipe en 2019… Dommage. Avec Fernando Alonso, cela fera un deuxième champion du monde et grand nom de la F1 qui manquera sur la grille l’an prochain. Place aux jeunes!