GP du Brésil: Mercedes au 5e ciel !
Avec la victoire de Lewis Hamilton, la Mannschaft de la F1 a remporté son 5e titre chez les constructeurs.
- Publié le 12-11-2018 à 07h23
- Mis à jour le 12-11-2018 à 07h54
Avec la victoire de Lewis Hamilton, la Mannschaft de la F1 a remporté son 5e titre chez les constructeurs.
La nuit dans les bars de Sao Paulo promet d’être longue pour les ouailles du Mercedes AMG F1 Team. En débarquant à Interlagos, l’équipe allemande s’était juré de s’adjuger une 5e couronne chez les constructeurs. Une 5e étoile qui n’est clairement pas volée. Depuis son retour en tant que team à part entière, Mercedes a mis progressivement en place une machine à gagner avec les meilleurs hommes aux meilleurs postes.
Ajoutez à cela le meilleur pilote de la grille dans son line-up, à savoir Lewis Hamilton, et le cocktail ne peut être que démoniaque. C’est justement ce qui a parfois manqué à Ferrari et Sebastian Vettel pour faire durer le suspense jusqu’à Abou Dhabi, la Scuderia pouvant être pétrifiée par l’enjeu tandis que l’Allemand commet parfois des erreurs grossières.
En s’imposant à Interlagos malgré une gestion de pneus compliquée, Lewis a d’ailleurs montré de quel bois noble il était fait, saluant le travail colossal abattu par son team. Si le bel engrenage anglo-germanique s’est quelque fois enrayé ces dernières saisons, on ne peut que saluer l’abnégation de Toto Wolff, qui a toujours redoublé d’efforts pour toujours garder l’église au milieu du village.
"Le travail abattu par toutes les personnes qui ont donné le meilleur d’elles-mêmes a permis ce nouveau couronnement ", commenta Hamilton. "C’est vraiment un incroyable parcours avec cette équipe depuis six ans. Ce ne fut pas évident aujourd’hui, avec des soucis de moteur et de pneus, mais je n’ai pas commis d’erreur, résistant jusqu’au bout."
Le sacre de Mercedes aurait peut-être été reporté à Abou Dhabi si Max Verstappen n’avait pas croisé la route d’Esteban Ocon au 44e tour dans les S de Senna. Le Batave pouvait l’emporter au terme d’une course faste. Mais son fond plat endommagé a rendu sa Red Bull quelque peu moins fringante. Le vainqueur du GP du Mexique ne cachait évidemment pas sa colère envers Ocon de l’avoir privé d’une victoire au Brésil.
"Je pouvais gagner et puis Ocon est venu me heurter", râle Mad Max, enragé comme jamais. "C’était vraiment une erreur stupide. Il a eu une pénalité mais la pénalité pour moi, c’est de perdre une victoire en Grand Prix. Malgré son moteur Renault peu performant, la voiture marchait bien et le team m’a procuré la bonne stratégie en retardant le premier arrêt. J’aurais dû gagner." Kimi Räikkönen troisième et Sebastian Vettel sixième, Ferrari est passée à côté d’un résultat de choix après son coup stratégique des qualifs. Finalement, la seule satisfaction de Maranello est de voir son futur pilote, Charles Leclerc, finir brillant septième avec sa modeste Sauber.