Début catastrophique au Grand Prix de Belgique pour Vandoorne: McLaren sabote Stoffel !
Deux fois dernier, le Belge, dégoûté, a accumulé les ennuis
- Publié le 25-08-2018 à 09h18
- Mis à jour le 25-08-2018 à 09h26
Deux fois dernier, le Belge, dégoûté, a accumulé les ennuis. Cela devait être une fête. Devant ses supporters, sa famille, ses amis, sa copine Anna et tous ceux, petits ou grands, qui l’ont aidé à arriver en F1. Mais cette journée de vendredi a vite tourné au cauchemar pour notre malheureux compatriote, une fois encore relégué à deux reprises au dernier rang. Une véritable humiliation, sur son circuit, devant son public. Mais, vu le contexte très délicat dans lequel il évolue, plus un fan n’est dupe.
On savait déjà depuis longtemps que la McLaren est un four. Après la première séance matinale où le duel tant attendu face au jeune Lando Norris fut tronqué et perdu pour 88 millièmes, la question que l’on pouvait se poser était plus grave encore : réelle incompétence de l’équipe ou sabotage ?
Le récit du chapelet d’ennuis rencontré par notre compatriote lors des deux séances, les choix stratégiques et de pneumatiques ne laissaient toutefois plus une grande place au doute. "Ils veulent nous entuber (traduction polie)," osa un proche du Belge. À peine parti après son tour d’installation, il dut rentrer pour un problème de freins. La pédale allait au plancher. Les mécaniciens mirent plus d’un quart d’heure pour purger le système. Ensuite, alors que leur pilote d’essais était justement en théorie là pour cela, c’est à Stoffel, dont le DRS ne fonctionnait pas durant toute la première séance, que l’on demanda d’essayer un nouveau fond plat rendant sa monoplace inconduisible.
Et cela mit un temps fou pour le monter puis le démonter, ce qui coûta pas mal de temps de piste à notre compatriote devancé de trois dixièmes et demi par son équipier Fernando Alonso en EL2. Sa stratégie de pneus complètement décalée par rapport aux autres était également complètement incompréhensible.
Alors que les tendres semblaient être préférés par la majorité des pilotes l’après-midi, Stoffel se contenta des supers tendres et des médiums. Jamais il ne réussit à aligner ses trois meilleurs secteurs. Et dès qu’il semblait en mesure d’améliorer son chrono, le team le rappelait d’urgence au stand en hurlant à la radio box box.
Une triste mascarade où, au final, McLaren, au bout du rouleau et de son développement, a perdu encore plus de crédit que notre représentant. Et pendant ce temps-là, l’autre McL33, la N°14 au volant de laquelle se sont relayés Lando Norris et Fernando Alonso n’a évidemment pas rencontré le moindre problème. On voudrait casser définitivement le Belge qu’on n’agirait pas autrement.
Et le pire est qu’il ne peut officiellement pas se plaindre. Le moindre mot de travers, la moindre critique trop acerbe envers son team pourrait être considérée comme une faute professionnelle et leur donner le prétexte qu’ils cherchent visiblement pour se défaire du contrat en béton auquel Stoffel et son manager tentent de s’accrocher coûte que coûte.
Mais si c’est pour être saboté et faire dernier à chaque séance, à quoi bon continuer ? Car hier, en agissant de la sorte, on a vraiment eu l’impression que McLaren grillait son pilote aux yeux du monde entier. "Cela fait penser à des méthodes mafieuses", a-t-on même entendu dans le paddock à propos des agissements de l’écurie de Woking. Et on dirait qu’il y a un contrat sur le petit Belge…