Fiabilité retrouvée pour McLaren ?
Selon Eric Boullier, le patron de Vandoorne, les soucis de la MCL33 sont réglés…
- Publié le 20-03-2018 à 22h03
- Mis à jour le 20-03-2018 à 22h04
Selon Eric Boullier, le patron de Vandoorne, les soucis de la MCL33 sont réglés… Après trois années de remariage complètement raté avec Honda, McLaren attend beaucoup de sa nouvelle association avec Renault.
Une union de raison scellée très tardivement l’an dernier. Il a fallu adapter la MCL33 à la hâte au nouveau V6 Turbo français dont la conception est fort différente.
Résultat, on a eu l’impression lors des tests hivernaux en Catalogne que l’écurie de Stoffel Vandoorne n’était pas encore tout à fait prête. Qu’il restait encore quelques boulons à fixer, quelques ajustements techniques à opérer. En témoignent de nombreuses pannes : fuites d’huile, problèmes hydrauliques, casses moteurs, souci de fixation de roues, des avaries qualifiées de "mineures" par McLaren dont la monoplace a passé plus de temps dans son garage qu’en piste.
Pas de quoi visiblement inquiéter les pilotes restés confiants et calmes : "Le potentiel est là, on doit encore l’extraire", indiquait notre compatriote Stoffel avant de voir son équipier espagnol signer le 3e chrono absolu (derrière les deux Ferrari) au terme de huit jours de tests dont six tout de même affectés par des pépins. "Mais Melbourne sera une autre histoire. L’expérience du team nous permettra de tirer notre épingle du jeu."
Eric Boullier aussi se veut rassurant : "Certes nous n’avons pas atteint le niveau de fiabilité espéré en Espagne", indique le directeur sportif français. "Mais les essais sont faits pour essayer, repérer les faiblesses et y remédier par la suite. C’est ce que nous avons fait de retour à l’usine. Et aujourd’hui nous débarquons en Australie avec une grosse évolution de notre MCL33. Les problèmes ont été réglés."
On vérifiera cela lors du premier GP de dimanche et même dès les essais libres de ce vendredi où McLaren espère tourner un maximum pour définir les meilleurs réglages. "Bon maintenant, on n’attend pas non plus un miracle en quelques nuits. Laissez-nous encore un peu de temps", prévient Boullier.
La reconstruction d’un monument sacré comme McLaren ne se fait pas en six mois. "Mais on repart cette fois sur des bases solides…"
En espérant que le savoir-faire soit toujours bien présent. Et que McLaren ne soit pas définitivement devenue, comme Williams, une grande équipe… du passé !