Arsène Wenger a dit au revoir à l’Emirates lors de la victoire sur Burnley (5-0). Les Anglais ont le sens de la célébration. Et tout un club a tenu à rendre hommage à son architecte, à cet homme venu du Japon il y a 22 ans, ce fameux "Arsène who" au prénom prédestiné. Une formule simple "Merci Arsène", une victoire comme aux plus beaux jours avec la manière contre une formation de Burnley qui a vite explosé (5-0). Et de l’émotion. Beaucoup.
Parmi les supporters qui avaient troqué les banderoles hostiles pour des messages plus chaleureux. Parmi les anciens aussi, qui devenus consultants, l’ont pourtant égratigné mais dont les critiques se sont tus à l’image de Martin Keown.
"Personne n’a tant marqué ce club que lui", a lancé sur la BBC l’ancien défenseur des Gunners, la gorge serrée, "et quand il va partir, il restera la personnalité la plus marquante de l’histoire du club".
Ému, Wenger a d’abord reçu un trophée pour célébrer la fin de son aventure de 22 ans puis, se lançant ensuite dans un tour d’honneur qui l’aura vu fendre la carapace quand il a offert sa cravate à un supporter. Juste avant, son discours avait touché au cœur l’Emirates. Un discours commencé par une pensée, forcément, pour Sir Alex Ferguson puis par un message aux supporters.
"Merci beaucoup à tous pour m’avoir supporté depuis si longtemps, je sais que ça n’a pas été facile. Par-dessus tout, je suis un supporter d’Arsenal. C’est plus que du football, c’est un mode de vie. […] Je voudrais remercier tout le monde au club qui rend ce club si spécial. Je vous invite à soutenir les joueurs, le club. S’il vous plaît continuez à suivre et à soutenir cette équipe la saison prochaine, elle le mérite. Je finirai par un mot tout simple : vous allez me manquer. Merci à vous d’avoir été une partie si importante de ma vie, j’espère vous revoir bientôt."
Jo. L.