Visite culturelle et village wallon
- Publié le 02-05-2018 à 17h46
- Mis à jour le 02-05-2018 à 17h45
Pieter Gerkens est un garçon différent sur un terrain de football mais aussi en dehors S’il ressemble à Thomas Müller sur le terrain, Pieter Gerkens est très différent de l’Allemand en dehors. Pendant que la star du Bayern amuse tout le monde en fêtant un but au mégaphone ou en dansant n’importe comment dans la tenue traditionnelle bavaroise, l’Anderlechtois reste toujours discret et posé.
Le fruit d’une bonne éducation reçue dans le cœur du Limbourg, comme en témoigne son papa André. "On a toujours veillé à ce que Pieter garde les pieds sur terre. Et même en jouant à Anderlecht, il reste le même garçon."
Après une défaite d’Anderlecht, les journalistes savent déjà que Gerkens fera partie des deux joueurs désignés par le service communication du RSCA pour parler à la presse. Aucun risque de bêtise ou de déclarations tapageuses avec lui. "Mais c’est aussi parce qu’il a une bonne analyse d’un match de football", ajouter son papa.
Quand on gratte un peu derrière le vernis du garçon timide, on se rend que Pieter Gerkens est encore plus éloigné que prévu du cliché du footballeur. Il a, par exemple, demandé à la cellule sociale du RSCA de pouvoir participer à quelques activités culturelles organisées pour les U21. "C’est un garçon ouvert et qui s’intéresse à beaucoup de choses, pas seulement au ballon rond. Avec sa maman, on a toujours veillé à ça."
Une ouverture qui lui a, par exemple, permis d’apprendre le français avec sa famille. "L’une des tantes de Pieter vit en Wallonie, à Méan (NdlR : un village de la commune d’Havelange en province de Namur) et il allait là pendant les vacances d’été." Et même si ses cousins étaient tous de grands supporters du Standard, il est resté un fidèle du RC Genk.
C. F.