Victime d’un attentat par l’ex-président de l’Équateur
- Publié le 17-06-2018 à 19h02
- Mis à jour le 17-06-2018 à 19h01
La Matraque a connu une vie très agitée Son surnom, il la doit à une anecdote qui date de sa carrière de joueur. Ayant toujours eu des longs cheveux, il s’est présenté à l’entraînement avec une boule à zéro. Son entraîneur avait dit : "Tu ressembles à une matraque."
Mais en tant qu’entraîneur, il a mis son surnom en valeur en étant impliqué dans deux graves incidents.
En 2001, il refuse de sélectionner le fils de l’ex-président de l’Équateur en équipe nationale U21. Tout à coup, il se retrouve face à une bande d’hommes armés. Il s’en sort avec un nez cassé et une balle dans la jambe. Un an plus tard, un de ses agresseurs est assassiné.
En 2011, en tant que coach fédéral de la Colombie, il frappe une jeune femme à l’entrée d’une discothèque. Il lui aurait donné quatre coups.
Gomez s’excuse en public, mais cela ne suffit pas pour des associations qui plaident pour les droits des femmes. Elles réclament et obtiennent le licenciement de Gomez de son poste de coach fédéral.
En tant que coach fédéral du Panama, il est tout aussi contesté, malgré la qualification inattendue pour le Mondial. Le dernier reproche dans les médias est qu’il ait nommé son fils Daniel comme analyste vidéo de l’équipe nationale, alors qu’il n’a pas ces compétences. "Les journalistes se mêlent de quoi?" est la réaction de Gomez. "La Fifa a autorisé le fait de prendre un homme de confiance à la Coupe du Monde. Pour moi, c’est mon fils. Et Daniel n’est pas n’importe qui. C’est un bon ami de James Rodriguez, du Bayern. Il a travaillé avec lui au Real Madrid. Et d’ailleurs : c’est moi qui le paie. Où est le problème ? Les journalistes cherchent toujours quelque chose."
Y. T.