Un avenir en question
- Publié le 15-05-2018 à 20h16
- Mis à jour le 15-05-2018 à 20h15
Le Barça cible le Français que l’Atlético ne veut absolument pas lâcher Le sujet de l’avenir d’Antoine Griezmann est sensible. Encore plus depuis quelques jours. Luis Suarez a vendu la mèche en se félicitant du recrutement barcelonais "avec des joueurs de qualité comme Antoine, Dembélé et Coutinho". Les démentis très mous de la direction barcelonaise n’ont pas suffi à calmer l’état-major madrilène.
"Nous en avons marre de l’attitude du Barça. Qu’un président, un joueur et un entraîneur du même club parlent de l’avenir d’un joueur sous contrat avec un autre club à quelques jours d’une finale de Coupe d’Europe semble un manque de respect absolu envers l’Atlético et ses supporters", a tonné dans un communiqué le directeur général et principal actionnaire du club, Miguel Angel Gil Marin.
La situation apparaît complexe. D’un côté, l’Atlético entend blinder le contrat de son attaquant en doublant son salaire pour lui offrir 20 millions d’euros par an. De l’autre, le FC Barcelone lui propose un nouveau défi, capable à 27 ans, après 4 saisons à l’Atlético, de poursuivre sa progression.
Vu que sa compagne, espagnole, ne veut pas entendre parler d’Angleterre et que le voir passer au Real est inconcevable, la piste catalane s’impose comme une évidence ou presque.
Mais deux écueils demeurent : l’Atlético rêve de conquérir la Ligue des Champions dont la finale l’an prochain se déroulera dans son stade. Et Griezmann entend partir en Russie l’esprit libre, avec son avenir tranché, alors que le FC Barcelone est tenté de jouer la montre : à partir du 1er juillet, soit en pleine Coupe du Monde, la clause libératoire de l’attaquant passera de 200 à 100 millions d’euros, un tarif nettement plus abordable pour les Catalans qui doivent aussi veiller à ne pas trop gonfler leur masse salariale, déjà très élevée, pour ne pas s’exposer aux sanctions du fair-play financier.
Jo. L.