Sans stress, tout est plus simple

Ne boudons pas notre plaisir. Quel bonheur de voir nos Diables dominer à ce point leur sujet ! Tout cela face à une équipe tunisienne pourtant meilleure que celle du Panama… Les quelques doutes engendrés par la première mi-temps à Sotchi sont définitivement effacés.

À nos yeux, trois éléments essentiels expliquent cette prestation cinq étoiles des Diables. La première, c’est la différence dans l’état d’esprit. Contre le Panama, les joueurs étaient très clairement stressés. Pour leur entrée en lice en Coupe du Monde, ils ont voulu trop bien faire. Ce samedi, sur la pelouse du Spartak Stadium, Eden Hazard et ses équipiers ont joué de manière libérée dès la première minute et cela s’est vu dans la fluidité de leurs combinaisons. Et quel appétit, encore, en fin de rencontre ! Sans stress, tout est plus facile…

Un autre facteur déterminant dans ce succès a été la volonté… tunisienne d’ouvrir le jeu. Quand les Diables peuvent utiliser la profondeur, ils sont deux fois plus redoutables. Surtout quand Eden et Romelu sont aussi percutants.

Il faut, enfin, saluer la continuité prônée par Roberto Martinez. Il a eu raison de garder le même onze de base et le même système. De match en match, on voit plus d’automatismes, de cohérence et de fonds de jeu.

La qualification en poche - il reste juste à l’officialiser - les Diables pourront envisager la suite du tournoi avec sérénité. Avec une dose de confiance que les Diables n’ont peut-être jamais eue dans leur histoire en Coupe du Monde.