Ronaldo ne voit pas la Belgique remporter la Coupe du Monde
"Après 16 ans, c’est le moment pour le Brésil"
- Publié le 12-06-2018 à 22h27
- Mis à jour le 13-06-2018 à 09h21
"Après 16 ans, c’est le moment pour le Brésil"
La présentation du nouveau complexe sportif griffé Nike du parc Gorki (Nike MSK) a été le témoin d’une ruée vers l’or journalistique : tenter de se rapprocher de Ronaldo et, encore mieux, de lui poser une question à propos des Diables Rouges. La première mission a été accomplie. Pas la seconde.
La parole d’O Fenomeno au sujet du football n’en est pas moins d’or. L’homme aux deux Coupes du Monde et aux nombreux buts a délivré sa vision de la compétition et de ses favoris.
Entre deux coups de serviette pour effacer la sueur qui longeait les pourtours de son visage gonflé par les années, il a tenu à résumer la Coupe du Monde par "une fête du football. C’est le plus beau tournoi sportif qui existe. Le football est le sport le plus important sur la terre et la Coupe du Monde le prouvera une nouvelle fois. Vous verrez, ce sera fabuleux."
Pas grand connaisseur de la Russie (NdlR : il est arrivé lundi soir), il a préféré se concentrer uniquement sur le football et les forces en présence.
"Ce sera une belle compétition. Il y a beaucoup d’équipes qui peuvent tenter de remporter le titre. L’Espagne joue très bien pour l’instant, l’Allemagne a toujours son mot à dire. Il faudra aussi se méfier de l’Argentine et de la France qui est costaude malgré une jeune équipe."
Il ne cite pas son Brésil natal car, pour lui, il est le grandissime favori, l’équipe capable de vaincre tout le monde. "Ils sont les plus forts. Notre dernière victoire remonte à 2002. Seize ans, c’est beaucoup. C’est le moment pour cette équipe d’aller chercher un trophée. L’équipe est bien équilibrée et les individualités savent faire la différence."
Il cite, par exemple, Gabriel Jesus, son héritier, mais surtout Neymar. "Il a tout pour être le joueur de la compétition."
Pas de trace des Diables Rouges dans sa sélection. Dommage pour un joueur qui a toujours admiré Luc Nilis.