Retrouver la confiance

Herman Aurélie
1 July 2018, Russia, Moscow: Soccer, World Cup 2018, Final round, round of 16: Spain vs. Russia at the Luschniki stadium. Spain's (v.l.) Rodrigo, Koke, Isco , Daniel Carvajal and Sergio Busquets. Photo: Marius Becker/dpa Reporters / DPA
1 July 2018, Russia, Moscow: Soccer, World Cup 2018, Final round, round of 16: Spain vs. Russia at the Luschniki stadium. Spain's (v.l.) Rodrigo, Koke, Isco , Daniel Carvajal and Sergio Busquets. Photo: Marius Becker/dpa Reporters / DPA ©Reporters / DPA

Après ses victoires en 2008, 2010 et 2012, l’Espagne semblait être au sommet pour longtemps. Mais, en 2014, le cataclysme néerlandais (avec cette tête renversante de Robin Van Persie), puis l’élimination par l’Italie à l’Euro 2016 et, enfin, la sortie de piste contre la Russie deux ans plus tard ont plongé le pays dans une torpeur qu’il n’avait plus connue depuis la fin des années 2000. L’Espagne semblait être redevenue une grande nation sur papier, mais finalement bien quelconque une fois engagée en compétition. En tout cas, une équipe qui ne faisait plus peur. Cela doit changer. Certes, on ne saura jamais ce que la Selección aurait pu réaliser si Lopetegui avait pris place sur le banc cet été. Mais le fait est qu’après avoir tout gagné, elle vient de se planter trois fois d’affilée. Et avec les joueurs que possède toujours la Roja (on pense notamment à Isco, Asensio, ou encore Sergio Busquets), elle mérite mieux que les prestations parfois piteuses dont elle nous a gratifiés lors des derniers tournois. La nomination d’une forte personnalité comme Luis Enrique, un gars intransigeant et un pur gagneur, est de nature à rendre cette faim de victoire à la sélection rouge. "C’est une personne sincère, qui brûle de gagner", a déjà pu constater Alvaro Morata. Mais le garçon n’est pas toujours facile. Et très peu apprécié par les supporters merengues.

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