Réaliser une bonne coupe du monde, un moyen d'augmenter sa valeur marchande ?

Déjà, en coulisses, on annonce le départ des uns, l’arrivée des autres. À en croire les ballons de cristal des voyantes, Neymar, Bale, Di Maria, Hazard, Courtois, Griezmann pourraient ainsi aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. La spéculation s’est emparée du marché. Et, virtuellement, tout s’achète et tout se vend ! Reste à connaître la stratégie des clubs, des managers et des joueurs.

Parmi ces derniers, certains auront à cœur de régler au plus tôt leur situation afin de partir en Russie l’esprit libéré. Mais des clubs seront, au contraire, tentés d’attendre pour faire grimper les enchères. Il n’y a pas meilleure tribune qu’une phase finale de Coupe du Monde pour propulser un joueur sous les feux de la rampe.

Comme les actions en bourse, les prix des stars vont donc fluctuer tout au long de l’été au gré de l’offre et de la demande. Il est évident, par exemple, que l’éventuel transfert d’Eden Hazard ne se négociera pas au même tarif si le maître à jouer des Diables signe des exploits en Russie. Chacun connaît pourtant les qualités du joueur belge.

Mais s’il crève l’écran du côté de Moscou, sa valeur en termes de publicité, de merchandising, de droit de télé et de sponsoring s’envolera.

Et ces paramètres commerciaux sont devenus essentiels.