Quand on est volontaire pour la presse, il faut savoir s'occuper
Chaque stade russe dispose d'une énorme salle de presse où peuvent se regrouper plusieurs centaines de journalistes. Le jour d'un match, il faut parfois se battre pour trouver une chaise libre car entre les journalistes, les commentateurs, les photographes et les équipes techniques, il y a suffisamment de monde pour occuper tout l'espace.
- Publié le 01-07-2018 à 11h07
- Mis à jour le 01-07-2018 à 12h19
Chaque stade russe dispose d'une énorme salle de presse où peuvent se regrouper plusieurs centaines de journalistes. Le jour d'un match, il faut parfois se battre pour trouver une chaise libre car entre les journalistes, les commentateurs, les photographes et les équipes techniques, il y a suffisamment de monde pour occuper tout l'espace.
Depuis mon arrivée à Samara, ce vendredi, je travaille dès le milieu de la matinée dans cette fameuse salle de presse car la connexion internet de mon appartement de location est assez chancelante. Et depuis trois jours, je découvre un autre univers, celui des volontaires de la FIFA lorsqu'il n'y a pas de match programmé en soirée. Un petit peu comme des scouts, ils portent tous la même tenue (t-shirt rouge et pantalon bleu) et sont chargés d'aider les représentants de la presse. Le problème, c'est que l'immense salle de Samara est pratiquement vide car les journalistes brésiliens et mexicains ne sont attendus que ce dimanche, en milieu d'après-midi.
Ce samedi matin, il y avait donc une vingtaine de volontaires dans la salle de presse pour s'occuper… uniquement de moi. Et vu que j'étais simplement assis devant mon ordinateur, je ne demandais pas autant d'attention. Ils ont donc dû trouver un moyen de s'occuper entre 10h du matin… et 21h. Certains se sont trouvés un jeu d'échec et ont même attiré quelques spectateurs. D'autres se sont… endormis sur leur chaise. Et certains volontaires masculins ont essayé de voir s'ils pouvaient avoir une touche avec une volontaire féminine.
Parfois, les journalistes politiques se plaignent de devoir attendre de longues heures devant le 16, rue de la loi. Parfois, les journalistes sportifs se plaignent d'attendre les joueurs pendant plusieurs dizaines de minutes après une rencontre. Mais je crois que rien n'est pire qu'un volontaire qui attend simplement que la journée se termine.
Allez courage, ce lundi il y a un match. Et là, tout le monde devra bosser à fond.