Preud’homme: "Un complexe de supériorité nous ferait nous casser la gueule"

Après la défaite au Graverbeek, Michel Preud’homme a légèrement mis la pression sur ses joueurs.

Florian Holsbeek

Après la défaite au Graverbeek, Michel Preud’homme a légèrement mis la pression sur ses joueurs. S’il a quitté le banc de touche précipitamment directement après le coup de sifflet final, c’est un Preud’homme calme mais déterminé et sévère qui s’est présenté en conférence de presse.

Comment analysez-vous la défaite du Standard ?

"L’analyse est assez simple : les meilleurs ont gagné. Ils nous ont dominés dans beaucoup de secteurs."

Dans quels secteurs ?

"Ils avaient plus de vitesse, ils ont été plus forts dans les duels, ils ont été sérieux défensivement : si on met tout cela bout à bout, ils méritent leur victoire."

Pourtant, le score était de 1-1 à la pause.

"Oui et je leur ai dit que nous avions de la chance que le score soit de 1-1. Nous avons discuté dans le vestiaire et j’avais demandé de ne plus perdre de ballons dans les zones dangereuses. Quelques minutes plus tard, on perd un ballon dans l’axe."

C’est à nouveau une désillusion contre un "petit" du championnat.

"Nous avions en effet déjà fait la même chose à Eupen et à Mouscron. Attention que Zulte a beaucoup de qualités et ne devrait pas se trouver dans les dernières places du classement."

Est-ce que le Standard a pris ce match de haut ?

"J’espère que ce n’est pas un complexe de supériorité, car dans le sport quand on a ce complexe on se casse la gueule."

Quel que soit le problème, comment éviter que cela se reproduise à nouveau ?

"Nous allons travailler, ensemble mais aussi avec le psy. Le problème c’est que nous n’avons pas beaucoup le temps de nous entraîner pour le moment. Mais concentrons-nous sur l’Antwerp. Heureusement que ce match est à domicile d’ailleurs."

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