Pourquoi l’Islande peut le refaire
- Publié le 15-06-2018 à 19h11
Après avoir étonné à l’Euro, elle veut confirmer en Russie Ne leur parlez plus d’équipe surprise. Cette fois, l’Islande est prête à assumer son statut. Voici pourquoi les Vikings peuvent donner un accent mondial à leur conte de fées.
Stabilité
Depuis l’Euro 2016 et la révélation, la sélection islandaise n’a pratiquement pas changé. La principale différence, c’est que le coach n’est plus le même. Heimir Hallgrimsson a eu la lourde tâche de remplacer Lars Lagerbäck, dont il était l’adjoint depuis 2011. Celui qui était co-sélectionneur depuis 2014 a travaillé dans la continuité. "L’équipe est très stable depuis quatre ans, dit-il. On tourne autour de la vingtième place au classement Fifa. On a gagné des matches importants et remporté notre groupe de qualification. Notre présence ici n’est pas un miracle."
La même recette
Sauf qu’avec un si petit pays (350.000 habitants), participer à une première Coupe du Monde est un petit miracle. Non, les Islandais ne sont pas les plus doués balle au pied. Non, ils n’évoluent pas dans les meilleurs clubs au monde. Mais ils peuvent toujours compter sur leur force : un mental à toute épreuve. "L’Argentine est une équipe plus forte que la nôtre sur papier", reconnaît Rurik Gislason, qui évolue à Sandhausen, en D2 allemande. "Mais nous avons démontré par le passé que nous pouvons réussir de bons résultats face à de grandes équipes."
L’Islande peut quand même compter sur du talent, notamment Gylfi Sirgurdsson, transféré à Everton l’été dernier (50 millions). Ce sera le danger de cette équipe.
C. S.