"Plus de respect pour le Sporting que pour Barcelone"
- Publié le 17-05-2018 à 19h55
- Mis à jour le 17-05-2018 à 19h54
Le capitaine zébré joue énormément et à 34 ans, il est parfois moins fringant À 34 ans, Javier Martos en est bien conscient : il est plus proche de la fin de sa carrière que du début. Ce qui se ressent parfois sur le terrain (dans ses prestations) et après les matches (dans la récupération). Surtout lorsqu’on a joué plus de 96 % des minutes possibles cette saison.
"J’ai parfois eu des petites blessures, des tendinites… mais je ne veux pas me chercher d’excuses. Quand je monte sur le terrain, c’est parce que je suis à 100 %."
Même s’il l’admet : il a parfois eu envie de souffler.
"Il y a eu des moments, comme en décembre, où les matches s’enchaînaient tous les deux ou trois jours, sur des terrains difficiles. J’avais parfois envie de récupérer. Je disais à ma femme : ‘Je suis tellement fatigué… et je dois encore jouer dans deux jours.’ Mais elle m’a rappelé que je disais déjà cela à 26 ans. Et que ce n’est pas à cause de mon âge que je suis fatigué. Tout le monde l’est. Je parle avec Dorian (Dessoleil) ou Stergos (Marinos), ils sont dans le même cas. Mais cela ne nous empêche pas d’être prêts pour jouer chaque match à 100 % en se soignant au maximum. De toute façon, la fatigue, c‘est dans la tête."
Et dans sa tête , justement, combien de temps Javi Martos se voit-il encore jouer ?
"Pour le moment, je vais encore jouer la saison prochaine… puis on verra. Tant que je me sens important et que j’arrive à me donner à 100 %, je continuerai. Mais jamais je ne resterai ici juste pour toucher un salaire. Quand j’étais à Barcelone, il me restait deux ans de contrat quand j’ai décidé de partir car je sentais que c’était le moment. Si je ressens cela à Charleroi, je partirai. Car c’est un club très spécial pour moi. Aujourd’hui, j’ai plus de respect pour Charleroi que pour Barcelone. Bien sûr, je respecte le Barça, qui m’a formé et m’a tout donné, mais à Charleroi, j’ai eu la chance de devenir un professionnel et de prendre du plaisir. Le petit Charleroi, il fait partie de moi."
M. J.