Philippe Clement: "25 millions, c’est trop peu pour Trossard"

Philippe Clement refuse de parler de titre mais veut conserver son équipe.

Romain Van der Pluym

Philippe Clement refuse de parler de titre mais veut conserver son équipe. Philippe Clement est le coach le plus hype du moment. Honnête avec ses joueurs, il l’a également été dans Le Grand Debrief. Best Of.

Le mercato de janvier : "Je n’ai pas peur que Trossard parte. Ce n’était pas si facile de le garder l’été passé mais on a parlé. Normalement, aucun cadre ne part en janvier. Si quelqu’un vient avec 100 millions, c’est autre chose. 25 millions, c’est trop peu pour que Trossard parte en janvier."

Sa prise de pouvoir : "Je voulais rester à Beveren car je pensais pouvoir aller en playoffs I. Genk ne voulait pas attendre. J’ai fait le bon choix. On a su créer le meilleur groupe de D1. Le plus équilibré. Il y a des joueurs avec des qualités mais surtout un vrai groupe. Au début, physiquement on était loin. J’ai mis l’accent là-dessus. Ça discutait aussi trop à l’entraînement. C’est fini ça !"

Le début de saison : "Le titre de champion d’automne n’est pas si important mais c’est exceptionnel vu le nombre de matchs qu’on a joués. Nous sommes le 6e budget belge. Et pour ça aussi, les résultats sont exceptionnels. Je ne m’attendais pas à être là. J’espère que ça restera comme ça toute la saison. Les chiffres et la manière sont importants. J’aime regarder City ou le Barça jouer. J’aime les équipes qui veulent créer du jeu, qui agissent."

Le titre : "Cela ne sert à rien de parler de titre. Le championnat est une longue route. À Genk, on ne doit pas être champion. Il ne faut pas être stupide. Je devais avant tout être certain d’être en PO1 le plus vite possible. Ça reste notre objectif mais dans une position confortable."

L’arbitrage : "Je trouve qu’il est nécessaire d’ajouter un ancien joueur dans la formation des arbitres. Pour comprendre les trucs qu’ont les joueurs. Et je pense qu’il faut ajouter de jeunes talents de l’arbitrage dans le bus du VAR. Pour que des gars de D2 ou D3 s’habituent à la Pro League et pour les faire évoluer. Les cris racistes ? L’arbitre doit arrêter le match. Mais il n’y a pas que ça. À l’Antwerp, j’ai reçu des insultes et 30 bières sur moi. Je ne suis pas tombé comme Sa Pinto. Je suis plus fort. Mais mes vêtements c’était la cata." (rires)

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