Pas le tournoi dont ils rêvaient
- Publié le 15-07-2018 à 16h26
- Mis à jour le 15-07-2018 à 16h25
Ces sept Diables n’ont pas raté leur Mondial mais garderont sans doute un goût de trop peu individuellement Jan Vertonghen était l’élément le moins fort de la défense à trois ou quatre des Diables. Les adversaires tentaient souvent de jouer de son côté. Il a parfois été en difficulté, notamment contre la France ou en laissant filer son homme sur le premier but japonais. Il est quand même toujours parvenu à se ressaisir et a même marqué contre le Japon.
Thomas Vermaelen aurait pu espérer prendre la place de Vertonghen mais il n’y est pas parvenu. Il a fait un bon match contre l’Angleterre en poule avant de sortir blessé à l’œil. Il est aussi bien monté dans un moment chaud face au Brésil. Il doit quitter le tournoi déçu d’être resté réserviste.
Dries Mertens se situait entre la satisfaction, pour avoir perdu sa place de titulaire au fil du tournoi, et la distinction, pour s’être montré important en phase de poules, notamment grâce à son superbe but contre le Panama. On a finalement opté pour la moins bonne catégorie car il rêvait certainement d’un tournoi plus abouti, à 31 ans.
Pareil pour Michy Batshuayi qui imaginait sans doute une autre Coupe du Monde. Il est toujours resté dans l’ombre de Lukaku. Il a marqué un but contre la Tunisie mais cela restera comme le seul bon moment personnel du tournoi. On l’a vu très déçu après la petite finale.
Présent dans les 23 malgré une saison compliquée à Anderlecht, Leander Dendoncker, seul représentant de notre Pro League chez les Diables, a assuré contre l’Angleterre, son unique apparition, mais sans convaincre totalement non plus. Il aura besoin de se relancer en club (via un transfert) pour monter en grade dans cette équipe nationale.
Thorgan Hazard a aussi joué contre l’Angleterre, dans le rôle habituel de Yannick Carrasco à gauche. Et comme lui, il a fait ce qu’il a pu à un poste qui n’est pas idéal pour ses qualités. Il est également monté en fin de match contre le Panama.
Yannick Carrasco, justement. Il a souffert contre le Japon dans un rôle particulier. Puis il est sorti du onze de base. Le classer comme un échec serait quand même injuste pour un joueur qui a accepté de se sacrifier pour l’équipe alors que ses qualités seraient plus utiles dans un rôle offensif.