Pas idéal, mais tout va bien !
- Publié le 28-06-2018 à 22h49
Benoit delhauteurLe débat a été vif : fallait-il ou non jouer le coup à fond face aux Anglais ? Les Diables ont décidé de ne pas le faire. Ils n’ont clairement pas joué pour gagner… mais l’Angleterre non plus. Avant le match, les sélectionneurs avaient tenu un discours très différent. "Gagner n’est pas une priorité", avait affirmé Martinez. "On veut battre la Belgique", avait lancé Gareth Southgate. Au final, les deux sélectionneurs ont joué le même jeu. Roberto Martinez a au moins eu le mérite d’être franc.
Les Diables sont en telle réussite que même lorsqu’ils visent le nul - aucun pro ne dispute un match de Coupe du Monde pour le perdre - ils réussissent à s’imposer !
La conséquence est importante pour le tableau : il faudra éliminer le Japon, puis le Brésil ou le Mexique.
On reste persuadé que passer de l’autre côté - en affrontant la Colombie puis la Suisse et la Suède - aurait été un chemin plus aisé vers les demi-finales. Mais ce qui est fait est fait. Alea jacta est. Ce serait une erreur d’avoir des regrets ou d’entretenir des sentiments négatifs.
Désormais, les Diables sont fixés et ils peuvent aller de l’avant. Ils ont deux matches à gagner pour réussir leur tournoi. Ils vont débarquer en huitièmes de finale avec une confiance totale, engendrée par les excellentes prestations des titulaires contre le Panama (après la pause, du moins) puis face à la Tunisie. À ces brillants cadres s’ajoutent désormais Vincent Kompany et Thomas Vermaelen : tous les feux sont au vert.
La première chose à faire sera évidemment de respecter le Japon. Car trop penser au Brésil serait le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis.