"Pas de chemin facile en Coupe du Monde"
- Publié le 28-06-2018 à 23h46
Roberto Martinez forçait le trait et se disait même "ravi" de ce qu’il avait vu On l’a déjà vu plus enjoué. Dans sa tête, le scénario idéal n’était pas celui-là. Mais dès le coup de sifflet final, Roberto Martinez avait déjà adapté sa communication et se focalisait déjà sur la suite.
"Le Brésil? On ne peut pas planifier un scénario idéal. D’ailleurs, des grands pays sont éliminés ou se sont presque fait éliminer. En Coupe du Monde, on ne peut pas espérer réussir juste en espérant avoir un chemin facile. On l’a vu à l’Euro 2016..."
Concernant le match, même si tout le monde a vu le rythme très bas et le frein à mains avec lequel les Diables jouaient, le sélectionneur là encore préférait rester très optimiste. Quitte à forcer le trait.
"Honnêtement, je suis ravi de ce que j’ai vu. La victoire est la conséquence de la force de notre groupe. On est encore plus forts qu’avant le match ! L’équipe a réalisé une très bonne performance. N‘oubliez pas qu’on a fait 9 changements ! A ce niveau, cela peut vouloir dire qu’on perd toute l’organisation de l’équipe. Mais ce n’était pas du tout le cas ici et j’ai vu beaucoup de points positifs. Vermaelen est prêt à lutter pour sa place, Vincent a joué 20 minutes en Coupe du Monde. L’équipe a aussi très bien géré les phases arrêtées menaçantes de l’Angleterre. Nous avons gardé une clean sheet. Le staff et Graeme Jones ont fait un très bon job dans ce domaine."
Au rayon des prestations inviduelles, Martinez a salué les prestations de Thorgan Hazard, Marouane Fellaini et évidemment Adnan Januzaj.
"Adnan a montré pourquoi il figure dans cette sélection. On savait qu’il était fort dans des un contre un et qu’il avait quelque chose de spécial. Il a appris du passé, et c’est sa récompense."
Maintenant, les Diables vont pouvoir préparer le match contre le Japon. Sans trop se projeter. "Si on regarde plus loin que le huitième de finale, on risque beaucoup de choses… On ne pense donc qu’au Japon. C’est une équipe technique, dynamique que nous avons affrontée en novembre. On la connaît bien et elle nous connaît bien. Mais on sait qu’on peut battre n’importe qui."
Benoît Delhauteur