"On n’a pas encore le même budget que Bruges"

Le club liégeois se sera donc bien renforcé mais aura été moins gourmand que ses deux rivaux pour le titre, à savoir Bruges et Anderlecht, renforcés à coups de millions d’euros. "On ne sait jamais ce qu’il peut se passer dans les jours", tempère Michel Preud’homme. "Bruges a été particulièrement offensif ces derniers temps, en ajoutant encore de la qualité à un noyau que tout le monde connaissait, mais cela va de paire avec le budget à la disposition de la direction. Le Standard n’est pas encore à ce niveau car notre budget est tout à fait différent, c’est-à-dire un petit plus de la moitié que ceux d’Anderlecht et du Club, mais nous devons essayer d’avoir les mêmes résultats."

Pas de quoi décontenancer le technicien liégeois qui précise n’avoir "jamais mis un club en difficulté par des demandes irréalisables". Et il est également conscient que certains de ses cadres sont convoités, sans pour autant donner l’impression de craindre un départ. "Cela n’arrivera que si nous recevons une offre exceptionnelle et si nous pouvons trouver un remplaçant", dit-il. "Le Standard est en pleine renaissance. Il a d’abord fallu éliminer les cadavres des placards et, en même temps, investir. Il y a des échéances dans le club, il faudra les respecter et ça passe encore malheureusement par la vente de joueurs à certains moments. Tout en essayant d’évoluer, ce qui peut sembler paradoxal."

Mais avant de penser au 31 août, le club devra se défaire de Saint-Trond. Peut-être sans Mehdi Carcela, dont le cas sera jugé ce samedi matin et qui pourrait être suspendu si la sanction est donnée avant 17 heures. "Il ne sera pas perturbé s’il apprend une heure avant qu’il commence le match. C’est son tempérament", sourit le coach, qui a également repris Luis Pedro Cavanda. "Son absence à Lokeren n’avait pas un lien avec sa prestation à l’Ajax, comme certains ont essayé de le faire croire. Quelque chose ne m’a pas plus dans notre vie en groupe mais cela restera entre nous."

M. F.