Musique, casanier et voisin rouche
- Publié le 27-07-2018 à 16h12
Tout savoir sur Marco Ilaimaharitra, dont le père est… musicien Il était fâché avec Albert Cartier. Lors de sa dernière saison à Sochaux, en Ligue 2, Marco Ilaimaharitra n’a pas beaucoup joué. Sous les ordres d’un certain… Albert Cartier. "J’étais dans une période où je pensais que tout était contre moi et que quoi que je fasse, je ne jouerais pas. Et quand je jouais, je ne faisais pas le job car j’étais énervé", explique le milieu de terrain. "Mais aujourd’hui, j’ai compris que c’était pour mon bien. Grâce à Albert Cartier, j’ai énormément progressé mentalement. Et c’est lui qui m’a demandé de jouer comme box-to-box et d’accompagner les actions offensives. Il en a d’ailleurs parlé avec le coach Mazzù avant que je signe à Charleroi. Et ici, je me suis vraiment rendu compte que j’avais ce profil."
Quitter sa famille lui a fait du bien. L’air de rien, le Sporting est la première expérience de Marco Ilaimaharitra à l’étranger. "En venant en Belgique, je me suis un peu détaché de ma famille et cela m’a fait du bien. Quand je jouais à Sochaux, je rentrais chez mes parents dès que j’avais un problème. Mais ce n’est pas comme cela qu’on le résout. Désormais, je vois moins souvent ma famille qu’auparavant mais je profite plus des moments où ils viennent me voir."
Ses premières semaines à Charleroi ont été très compliquées. L’an dernier, lorsqu’il est arrivé au Sporting, Marco Ilaimaharitra s’est blessé à la cheville dès son premier entraînement, lors du stage à Mierlo. "Cela a été un gros coup dur, je me suis posé beaucoup de questions. Je voulais répondre aux attentes et j’avais peur que les gens aient un a priori sur moi. Cette blessure a aussi rendu mon intégration plus difficile, car je m’entraînais seul. Je voyais mes équipiers rentrer de l’entraînement en rigolant mais je ne savais pas pourquoi, c’était frustrant." Mais depuis lors, il s’est parfaitement intégré. "Dans le vestiaire, je m’entends bien avec tout le monde. On a ce truc : on adore la musique, danser… Cela rapproche et cela libère. On rigole beaucoup."
Son voisin supporte le Standard. Depuis quelques mois, Marco Ilaimaharitra vit à Namur. "C’est tranquille, je vis avec ma copine, on est vraiment bien. Je suis quelqu’un de très casanier. J’aime rester chez moi et écouter de la musique. J’ai juste un voisin qui est supporter du Standard (sourire). Mais on se charrie, ça reste très sympa."
Son père est musicien. "Petit, je participais beaucoup aux bals malgaches avec mon père, qui est musicien. On rencontrait, par conséquent, beaucoup de monde." Marco adorait cette ambiance… qu’il a retrouvée avec la sélection nationale malgache. "Mes équipiers sont tous dans le même délire que moi : ça chante, ça danse. Mon intégration a d’ailleurs été très rapide."
M. J.