Mondial en Russie: la fête des nations et pas du nationalisme
La Dernière Humeur est signée Jean-Marc Gheraille.
- Publié le 11-06-2018 à 18h09
- Mis à jour le 11-06-2018 à 18h12
La Dernière Humeur est signée Jean-Marc Gheraille.Sauf si vous avez récemment vécu sur une autre planète, vous savez que la Coupe du Monde de football débute, ce jeudi, en Russie.
Même si le public de cet événement se féminise peu à peu, nos femmes, filles et compagnes risquent de trouver le temps long ou des subterfuges pour éviter un palpitant Pérou-Danemark ou un incontournable Japon-Sénégal.
Jusqu’à jeudi, tous les pronostiqueurs professionnels, les poulpes les plus perspicaces et les marabouts vont nous donner toutes les ficelles divinatoires sur le sort des trente-deux équipes.
La vérité du terrain va sans doute comme de coutume freiner leurs ardeurs. En espérant que les affrontements resteront confinés au gazon et ne franchiront pas les portes des stades. Ni en Russie ni dans nos villes.
Les images de guérilla urbaine dans le piétonnier de Bruxelles à l’issue du match de qualification Côte d’Ivoire-Maroc, nous espérons ne pas en (re)voir durant ce Mondial. Parce que ce n’est que du foot. Parce que nous parions sur une vraie fête des nations. Même si plusieurs pays, dont la Belgique abrite de fortes communautés, vont louper l’événement de ce début d’été. Pas d’Italie (il faut vraiment l’écrire pour le croire…), pas de Grèce, pas de Turquie.
Cela permettra peut-être des nuits sans coups de klaxon à répétition.
À moins qu’ils ne viennent grossir le rang des supporters des Diables Rouges.