Mondial 2014: les facts et l'équipe type du premier tour
Après 48 rencontres joués, seize équipes sont qualifiées pour les 8e, seize autres peuvent déjà plier bagages. Mais au-delà de ce bilan, quels sont ceux qui ont marqué ce premier tour ? Passage en revue des meilleurs moments de la phase de poules.
- Publié le 27-06-2014 à 14h41
- Mis à jour le 27-06-2014 à 15h00
Après 48 rencontres joués, seize équipes sont qualifiées pour les 8e, seize autres peuvent déjà plier bagages. Mais au-delà de ce bilan, quels sont ceux qui ont marqué ce premier tour ?
La DEBACLE: Indomptables et ingérables Lions…
Tout avait commencé par une énième polémique sur le versement des primes. Et tout s’est achevé sur une image déplorable pour le Cameroun. Face à la Croatie, Pierre Webo a dû séparer Benoît Assou-Ekotto et Benjamin Moukandjo. Non content d’avoir asséné en plein match un coup de boule à son coéquipier, le frère de l’ancien joueur du Standard a voulu en découdre une nouvelle fois avec l’attaquant dans les vestiaires où Vincent Aboubakar a dû intervenir cette fois. Triste…
Le SCANDALE: Incorrigible Suarez
Après avoir réalisé à ses dires “le plus bel arrêt de la compétition” en 2010 lorsqu’il avait suppléé son gardien face au Ghana pour arracher une séance de tir aux buts qui avait permis à l’Uruguay de se qualifier en demi-finale, Luis Suarez a retrouvé tout son mordant face à l’Italie. En plantant ses crocs dans l’épaule de Giorgio Chiellini, l’attaquant a déclenché une tempête de critiques à la hauteur de son talent... et s’est vu infliger 9 matches et 4 mois de suspension...
Le GESTE: et puis Van Persie
Bien sûr, la conception de l’alignement défensif ne figurait pas dans le vocabulaire de Gérard Piqué face aux Pays-Bas. Mais les attaquants qui auraient fait le même choix que Robin Van Persie en lobant de la tête Casillas se comptent sur les doigts d’une main. Et ceux qui auraient pu réussir ce geste comme le Néerlandais l’a fait sont encore moins nombreux.
La PERFORMANCE: la belle mécanique Oranje
Si pour faire un beau match, il faut être deux et, à ce titre, la rencontre entre l’Angleterre et l’Italie mérite d’être citée. Mais en terme de performance collective, la deuxième période des Pays-Bas face à l’Espagne surpasse le reste. Quatre buts en 27 minutes : la belle mécanique Oranje a tout explosé sur son passage, Robben et Van Persie écrivant les premières lignes de l’acte de décès de la Roja .
La PURGE: Iran – Nigeria, circulez, il n’y a rien à voir
Si le climat brésilien est davantage propice au feu d’artifice offensif, il y a toujours des exceptions qui confirment la règle. Et tout en haut de la pile trône cet Iran – Nigeria, fermé à double tour avec ses 9 petits tirs cadrés et une quantité industrielle d’approximation technique avec seulement 65 % de passes réussies. Commentaire de Carlos Queiroz, le sélectionneur des Perses : “les spectateurs n’ont pas vu de but, mais le spectacle peut aussi parfois se percevoir dans l’intensité, la solidarité, la concentration, l’esprit d’équipe.” Ou pas…
Le ONZE: L'Amérique en force
Le continent américain se taille la part du lion dans le onze de ce premier tour. Mais certaines européens ont tout de même répondu présent.